Un sommet sur la Syrie avec Poutine, Erdogan, Rohani début 2019 en Russie

Syrie: Un sommet réunira Poutine, Erdogan et Rohani début 2019 en Russie

DIPLOMATIECe sommet s’inscrit dans le cadre du processus de paix d’Astana, qui réunit depuis janvier 2017 des représentants de Damas et une délégation de l’opposition...
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Des pourparlers sur la Syrie réunissant les présidents de la Russie, de l’Iran et de la Turquie sont prévus début 2019, a annoncé ce vendredi un haut responsable russe. « C’est à notre tour d’accueillir le sommet des trois pays garants avec les présidents turc, iranien et le nôtre. Il a été convenu qu’il aurait lieu aux alentours de la première semaine de l’année. Cela dépendra des agendas des présidents », a indiqué le vice-ministre russe des Affaires étrangères Mikhaïl Bogdanov, cité par l’agence Interfax.

Ce sommet s’inscrit dans le cadre du processus de paix d’Astana, qui réunit depuis janvier 2017, sans implication de Washington, des représentants de Damas et une délégation de l’opposition. Il est chapeauté par la Russie et l’Iran, alliés du régime, et par la Turquie, soutien des rebelles syriens.

Moscou « attend que les mots soient suivis de faits »

Une délégation turque comprenant notamment le chef de la diplomatie Mevlut Cavusoglu et le ministre de la Défense Hulusi Akar doit se rendre en Russie samedi pour des pourparlers sur la Syrie dans le contexte du retrait militaire américain, annoncé la semaine dernière par le président Donald Trump.

Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a pour sa part déclaré ce vendredi « attendre que les mots soient suivis de faits » avant de commenter le retrait annoncé, disant espérer que les Etats-Unis « expliquent leurs intentions via les canaux existants » avec Moscou.

« Les Américains ne font pas toujours ce qu’ils promettent, loin de là », a déclaré Sergue Lavrov lors d’une conférence de presse commune avec son homologue jordanien Aymane Safadi.

Le processus d’Astana a éclipsé les négociations parrainées par l’ONU, incapable de trouver une solution à la guerre qui a fait plus de 350.000 morts depuis mars 2011, mais a jusqu’à présent échoué à parvenir à un règlement définitif du conflit.