Elle avait été la première femme élue gouverneure de l’Etat mexicain de Puebla. Martha Erika Alonso est morte ce lundi dans un accident d’hélicoptère. Son époux, sénateur et ancien gouverneur de cet Etat du centre du Mexique, se trouvait à bord et est également décédé.

« Mes condoléances les plus sincères aux parents du sénateur Rafael Moreno Valle et de son épouse, Martha Erika Alonso », a tweeté le président mexicain Andrés Manuel Lopez Obrador. « Je m’engage à enquêter sur les causes » de cet incident, et à « dire la vérité sur ce qui s’est passé », a-t-il assuré.

L’origine du crash encore inconnue

Selon la presse locale, les deux pilotes de l’hélicoptère ainsi qu’une autre personne, un assistant du sénateur, ont également été tués. L’appareil s’est écrasé pour des raisons inconnues, dix minutes après le décollage, dans un champ de maïs de la région de Santa Maria Coronango.

« L’appareil a subi une défaillance, non précisée, ce qui a entraîné sa chute », a déclaré lors d’une conférence de presse le secrétaire à la Sécurité du gouvernement fédéral, Alfonso Durazo.

Dans le cadre de l’enquête, le Mexique demandera l’aide des agences spécialisées américaines, comme le FBI (police fédérale) ou l’agence fédérale américaine pour la sécurité dans les transports (NTSB), a annoncé un procureur-adjoint du parquet général du Mexique, Roberto Ochoa, au cours d’une conférence de presse.

Elle avait prêté serment le 14 décembre

Martha Erika Alonso a prêté serment en tant que gouverneure le 14 décembre après sa victoire aux élections générales de juillet. Elle était membre du Parti action nationale (PAN, conservateur), comme son mari. Selon la Constitution locale, les élus locaux doivent nommer un gouverneur par intérim avant d’organiser de nouvelles élections dans un délai de trois à cinq mois.

Le président du PAN, Marko Cortes, a réagi sur Twitter à ce drame qui touche son parti de plein fouet alors qu’un hommage a été rendu aux victimes ce mardi.

Les ex-présidents du Mexique Enrique Pena Nieto, membre du Parti révolutionnaire institutionnel (PRI), et Felipe Calderon, membre du PAN, ont également exprimé leur consternation.