On ne sait pas si c’est son mystérieux ami francophile « Jim » qui lui a transmis cette fake news. Au réveil, mardi matin, Donald Trump a retweeté un message publié la veille affirmant que son nom était scandé dans les rues de Paris par les « gilets jaunes ». Comme souvent avec le président américain, aucune preuve ne vient corroborer cette affirmation.

« Il y a des émeutes dans la France socialiste en raison de taxes d’extrême gauche sur l’essence », écrit Charlie Kirk, créateur de l’organisation conservatrice Turning Point USA. « Les médias n’en parlent presque pas. L’Amérique est en plein boom, l’Europe brûle. Ils veulent cacher la rébellion de la classe moyenne contre le marxisme culturel », poursuit le jeune homme dans ce message auquel @realDonaldTrump offre la caisse de résonance de ses 55 millions d’abonnés sur Twitter. « Les gens scandent ''Nous voulons Trump'' dans les rues de Paris », ajoute-t-il.

« Manifestations violentes »

Il y a huit jours, le président américain avait déjà signifié, d’un tweet ambigu, qu’il suivait de près les « manifestations violentes » à travers la France des « gilets jaunes », mouvement hétéroclite qui dénonce la baisse du pouvoir d’achat et la hausse des taxes sur le carburant décidée par Emmanuel Macron.