Michelle Obama reporte sa visite à Paris afin d'assister aux obsèques de Bush
VISITE•Elle devait venir faire la promotion de son livre « Devenir », qui s’est déjà vendu à plus de deux millions d’exemplaires aux Etats-Unis et au Canada…20 Minutes avec AFP
Français et Allemands devront languir un peu plus. L’ancienne Première dame des Etats-Unis Michelle Obama a annoncé dimanche l’annulation de ses déplacements à Paris et à Berlin afin d’assister aux obsèques de l’ancien président George H.W. Bush, décédé vendredi à 94 ans.
« Il est important pour moi de me joindre à la famille Bush pour célébrer la vie exemplaire du président George H.W. Bush. Malheureusement, cela empêche mes visites à Paris et Berlin », a tweeté Michelle Obama. « Je suis extrêmement émue par l’enthousiasme suscité par mes mémoires et je m’emploie à reprogrammer mon voyage l’année prochaine ».
Dans un second message, elle dit espérer que « les lecteurs et les détenteurs de billets comprendront ma décision concernant mon désir d’assister aux funérailles du président Bush et se joindront à moi pour lui rendre hommage ainsi qu’à ses immenses contributions à notre monde ».
Plus de deux millions d’exemplaires vendus aux Etats-Unis et au Canada
Ses mémoires, intitulés Becoming (Devenir dans sa version française), sont en vente depuis le 13 novembre. Ce jour-là, Michelle Obama a entamé une tournée de promotion dans des salles de plusieurs milliers de personnes, qui affichaient systématiquement complet malgré des billets à plusieurs centaines de dollars.
L’éditeur Penguin Random House (PRH), citant la société spécialisée NPD BookScan, a annoncé vendredi que l’ouvrage s’était vendu à plus de deux millions d’exemplaires aux Etats-Unis et au Canada en deux semaines seulement. Déjà traduit dans 31 langues, il est, par ailleurs, en tête des ventes au Royaume-Uni, en Allemagne, en Italie, aux Pays-Bas, en Espagne et en France, selon PRH.
Michelle Obama, 54 ans, y confie notamment ses difficultés à être enceinte, son désintérêt de la politique et l’impossibilité de pardonner à Donald Trump la polémique sur la citoyenneté de son mari Barack Obama.