#METOOVIDEO. Un autre cadre dirigeant accusé de harcèlement sexuel quitte Google

VIDEO. Harcèlement sexuel chez Google: Un dirigeant accusé quitte ses fonctions, des salariés manifestent

#METOODes salariés du groupe ont décidé d'organiser ce jeudi un débrayage symbolique pour protester contre la gestion du harcèlement sexuel par Google...
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Alphabet, la maison mère de Google, a confirmé mercredi que l’un de ses hauts cadres accusé de harcèlement sexuel venait de quitter le groupe. Rich DeVaul, un responsable de « X », la division d’Alphabet dédiée aux projets futuristes (ballons pour diffuser internet, drones de livraison, etc.), a démissionné et n’a pas reçu d’indemnités, a fait savoir l’entreprise sans donner de détails, confirmant des informations de presse.

Cette annonce intervient alors que Google fait depuis une semaine face à une vive controverse autour de plusieurs autres cas de harcèlement qu’il aurait volontairement couverts. Le New York Times a, en effet, publié la semaine dernière une longue enquête affirmant que Google avait ces dernières années couvert des cas de harcèlements sexuels impliquant certains hauts responsables, parmi lesquels Andy Rubin. Le créateur du système d’exploitation mobile Android serait parti du groupe en 2014 pour cette raison mais avec une indemnité de 90 millions de dollars. Andy Rubin a nié ces allégations.

Rich DeVaul faisait partie des cadres de haut rang « protégés » par Google

Rich DeVaul faisait, lui, partie des cadres de haut rang « protégés » par Google alors qu’il les savait accusés de harcèlement, selon le New York Times. D’après le quotidien, il avait fait des avances en 2013 à une femme qui postulait à un emploi au sein du groupe.

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Google a renvoyé 48 salariés, parmi lesquels 13 hauts responsables

L’enquête du NYT a suscité la colère d’employés du groupe et le patron de Google Sundar Pichai avait écrit un mail aux salariés, indiquant sans donner de noms que le groupe avait renvoyé 48 salariés, parmi lesquels 13 hauts responsables, pour harcèlement sexuel au cours des deux dernières années mais qu’aucun n’avait reçu d’indemnités de départ.

Reconnaissant implicitement des errements passés, il avait aussi indiqué que le groupe avait changé ces dernières années et ne tolérait plus aucun comportement déplacé. Reste que des salariés du groupe ont décidé d’organiser ce jeudi un débrayage symbolique pour protester contre la gestion par Google de ce sujet.

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« Je ne suis pas à mon bureau parce que je vais participer, en solidarité avec d’autres employés de Google, à un rassemblement pour protester contre le harcèlement sexuel, les agressions sexuelles, le manque de transparence et une culture d’entreprise qui ne marche pas pour tout le monde. Je reviendrai à mon poste plus tard. » Tel était le message que certains employés de Google avaient ainsi laissé sur leur bureau à l’occasion de cette journée de mobilisation baptisée « #Googlewalkout ».