Colis piégés aux Etats-Unis: Un suspect arrêté, Trump félicite les autorités
ENQUETE•Cesar Sayoc a été inculpé pour « envoi d’explosifs par la Poste » et « menaces contre un ancien président » et risquera jusqu’à 48 ans de prison...20 Minutes avec AFP
Donald Trump a félicité les autorités « pour avoir retrouvé une aiguille dans une bonne de foin ». Les autorités américaines ont arrêté un homme suspecté d'avoir envoyé une douzaine de colis piégés des personnalités anti-Trump. Cesar Sayoc, 56 ans, a été inculpé pour « envoi d’explosifs par la Poste » et « menaces contre un ancien président » et risquera jusqu’à 48 ans de prison.
Donald Trump a dénoncé des «actes odieux qui veulent [nous] terroriser». « La violence politique n’aura jamais sa place en Amérique, et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour la stopper. Nous devons nous rassembler », a insisté le président américain.
Le suspect a été identifié grâce à une empreinte digitale retrouvée sur une enveloppe. Le directeur du FBI, Christopher Wray, a précisé qu'il n'était pas exclu que d'autres colis soient encore en transit et a appelé à la vigilance. Le FBI cherche toujours à déterminer sur les engins étaient en état de marche, mais Wray a insisté: il ne s'agissait pas de bombes factices. Un «composé énergétique» a notamment été détecté à l'intérieur des tubes de PVC reliés à un minuteur.
Douze bombes artisanales
Deux colis piégés ont, de nouveau, été envoyés, ce vendredi, à des personnalités anti-Trump. Le premier colis, envoyé au sénateur démocrate, Cory Booker, très hostile au président américain, a été confirmé par le FBI. Le second, envoyé à James Clapper, l’ex-patron des renseignements, a été révélé par CNN.
Au total, douze colis suspects contenant des bombes artisanales ont été adressés ces derniers jours à plusieurs personnalités anti-Trump. Aucun engin n’a explosé, mais d’importants moyens ont été mobilisés pour mettre la main sur le ou les auteurs de ces envois, qui ont fait monter la tension à l’approche des élections législatives du 6 novembre.
Avant Cory Booker et James Clapper, les personnalités visées étaient le financier George Soros, l’ex-président Barack Obama, son ex-vice président Joe Biden, l’ex-secrétaire d’Etat et rivale malheureuse de Donald Trump à la présidentielle Hillary Clinton, l’acteur Robert de Niro, l’ex-ministre de la justice de Barack Obama Eric Holder et l’élue démocrate californienne Maxine Waters. Personne n’a encore été arrêté. La police avait confirmé ce jeudi que tous les premiers envois contenaient des engins explosifs artisanaux.