VIDEO. Melania Trump interrogée sur les infidélités de son mari
INTERVIEW•La Première dame des Etats-Unis explique avoir « de nombreuses choses plus importantes à penser et à faire »...M.C. avec AFP
Les aventures extraconjugales prêtées à Donald Trump ne sont pas « un sujet d’inquiétude », assure Melania Trump. La Première dame des Etats-Unis déclare, dans un rare entretien diffusé vendredi, avoir « d’autres choses » en tête que les infidélités présumées de son mari, mais garde le flou sur ses intimes convictions.
« Je suis une mère et une Première dame, j’ai de nombreuses choses plus importantes à penser et à faire », affirme l’ancienne mannequin slovène de 48 ans, interrogée par la chaîne ABC lors d’un voyage en Afrique la semaine dernière.
La discrète épouse du tempétueux milliardaire était jusqu’ici restée muette sur la liaison supposée du président avec l’actrice de films pornographiques Stephanie Clifford - Stormy Daniels de son nom de scène - ou la « playmate » Karen McDougal. « Les médias aiment spéculer », commente-t-elle cette fois, avec un long soupir. « Ce n’est pas toujours plaisant, mais je sais ce qui est vrai et ce qui ne l’est pas », ajoute-t-elle, sibylline.
A la question « aimez-vous toujours votre mari ? », Melania Trump répond avec la même concision : « Oui, ça va. » Et d’ajouter : « Les médias spéculent, il y a des ragots, ce n’est pas toujours exact. »
Se présenter en femme forte et indépendante
La troisième épouse de Donald Trump a accordé cet entretien à ABC pendant sa première tournée en solo, qui l’a menée au Ghana, au Malawi, au Kenya et en Egypte. La chaîne diffuse des extraits au compte-gouttes depuis quelques jours et présentera l’intégralité de l’interview dans la soirée.
Pour Katherine Jellison, historienne à l’université de l’Ohio, Melania Trump a choisi une stratégie de communication « à l’opposé » de celle d’Hillary Clinton, qui fut elle aussi confrontée aux frasques de son époux. En 1992, alors que le démocrate n’est que candidat à la Maison blanche, sa femme se présente à ses côtés à la télévision et évoque « la souffrance » endurée à cause de ses liaisons.
A l’inverse Melania Trump « a choisi de parler seule, lors d’un voyage en solo à l’autre bout du monde », sans rien révéler de ses sentiments, souligne Katherine Jellison. « Peut-être a-t-elle pensé qu’il était temps de se présenter en femme forte et indépendante, à un moment où l’Amérique de Trump est accusée de mal traiter les femmes ? », avance l’historienne.