Les rumeurs évoquaient une possible candidature à l’élection présidentielle de 2020. Nikki Haley, l'ambassadrice des Etats-Unis aux Nations unies (ONU), a présenté ce mardi, sa démission à Donald Trump, a annoncé le président américain, confirmant les informations de plusieurs médias.

Nikki Haley, qui a un rang de ministre au sein du gouvernement américain, a été reçu par Donald Trump en début d’après-midi à la Maison Blanche. « Elle a fait un travail fantastique », a-t-il déclaré, précisant qu’elle partirait « à la fin de l’année ». « Elle m’a dit il y a environ six mois (…) qu’elle souhaitait faire une pause », a-t-il ajouté. De son côté, Nikki Haley a démenti les rumeurs concernant une future candidature à l’élection présidentielle de 2020, assurant qu'elle ferait campagne pour Donald Trump.

Une ligne dure notamment contre la Corée du Nord et l’Iran

Cette dernière, ancienne gouverneure de Caroline du Sud, était l’un des membres les plus populaires de l’administration républicaine. Après l’arrivée à la Maison Blanche du milliardaire, novice en relations internationales, elle avait occupé le devant de la scène diplomatique américaine en portant une ligne dure notamment contre la Corée du Nord et l’Iran, les deux principaux dossiers de politique étrangère dudit gouvernement.

Plus tôt dans la journée, Sarah Sanders, la porte-parole de la Maison Blanche avait annoncé une rencontre entre le président et l’ambassadrice : « Le président Trump et l’ambassadrice Nikki Haley vont se rencontrer dans le Bureau ovale à 10h30 ce matin (14h30 GMT) ».

Donald Trump, quant à lui, avait déclaré sur Twitter qu’il allait faire une « grosse annonce » avec son « amie » Nikki Haley.