FAITS DIVERSL’ONU demande une enquête sur la mort d'un opposant au Venezuela

Venezuela: L’ONU demande une enquête sur la mort d'un opposant

FAITS DIVERSLa mort de l’opposant Fernando Alban sème le trouble au Venezuela, l’ONU réclame une enquête sur sa mort….
20 Minutes avec agences

20 Minutes avec agences

L’ONU et l’Union européenne ont réclamé ce mardi une enquête sur les circonstances de la mort de l’opposant vénézuélien emprisonné Fernando Alban, un suicide selon les autorités, un assassinat pour l’opposition. L’homme était suspecté dans l’attaque présumée aux drones explosifs contre le président du Venezuela Nicolas Maduro.

Le parti d’opposition auquel appartenait Fernando Alban, Primero Justicia (La justice d’abord), a évoqué un « assassinat ». « Nous tenons pour responsable Maduro et son régime tortionnaire », a-t-il indiqué dans un communiqué.

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Il se serait jeté depuis le dixième étage

Constatant des « informations contradictoires sur ce qui s’est passé », le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l’homme a réclamé mardi une « enquête transparente pour clarifier les circonstances de sa mort ». « Fernando Alban était détenu par l’Etat. L’Etat avait l’obligation d’assurer sa sécurité, son intégrité personnelle », a justifié une porte-parole du HCR, Ravina Shamdasani, lors d’un point de presse à Genève.

L’UE a elle aussi appelé à une « enquête approfondie et indépendante afin de clarifier les circonstances de la mort tragique du conseiller Albán », a déclaré Maja Kocijancic, porte-parole de la cheffe de la diplomatie européenne Federica Mogherini, rappelant qu'« il est du devoir de l’État d’assurer la sécurité et l’intégrité physique de toutes les personnes en détention ».

Une veillée d’hommage

Fernando Alban, conseiller municipal d’un arrondissement de Caracas, avait été arrêté le vendredi 5 octobre. Selon le procureur, qui s’exprimait par téléphone à la télévision d’Etat VTV, « le citoyen a demandé à aller aux toilettes et une fois là-bas, il s’est jeté dans le vide depuis un dixième étage ». Le ministre de l’Intérieur et de la Justice, Nestor Reverol, a, lui, déclaré que Fernando Alban s’était suicidé alors qu’il allait être déféré devant un tribunal. Il a affirmé qu’il était « impliqué dans des actes de déstabilisation dirigés depuis l’étranger ».

Il était accusé d’avoir participé à l’attaque présumée aux drones explosifs, le 4 août, alors que le chef de l’Etat socialiste prononçait un discours lors d’un défilé militaire. Les autorités avaient alors évoqué un « attentat ». Selon le gouvernement, le fondateur de Primero Justicia, Julio Borges, figure de l’opposition exilée en Colombie, en serait le commanditaire. Plus d’une vingtaine de personnes, dont des militaires en activité, ont été arrêtées.

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Lundi soir, des dizaines de personnes ont participé à une veillée devant le siège des services de renseignement, en criant : « ce n’est pas un suicide, c’est un homicide ».