Royaume-Uni: Les migrants européens seront traités comme les autres immigrés après le Brexit
IMMIGRATION•Theresa May a annoncé que les règles en matière d’immigration allaient changer pour les membres de l’Union européenne, mettant fin à la libre circulation des personnes…20 Minutes avec AFP
Aujourd’hui, les citoyens de l’Union européenne sont actuellement libres de s’installer et de travailler au Royaume-Uni. La situation devrait sensiblement changer après le Brexit, a annoncé Theresa May. La Première ministre britannique a révélé ce mardi les nouvelles règles bientôt appliquées en matière d’immigration.
Theresa May a bel et bien enterré la libre circulation des citoyens européens au Royaume-Uni. « Quand nous quitterons [l’Union européenne], nous mettrons en place un système d’immigration qui met fin, une fois pour toutes, à la libre circulation », a déclaré la cheffe du gouvernement dans un communiqué. « Ce sera un système basé sur les compétences des travailleurs, et non sur leurs origines ».
Un projet de loi sur l’immigration dans les cartons
« Ce nouveau système permettra de réduire l’immigration des personnes peu qualifiées », a ajouté la cheffe du gouvernement. « Il mettra le Royaume-Uni sur la voie d’une immigration réduite à des niveaux viables, comme promis ». Theresa May s’était engagée, dans le programme présenté pour les élections législatives de juin 2017, à réduire le solde migratoire à moins de 100.000 personnes par an, contre 273.000 en 2016.
La dirigeante britannique devrait détailler ce nouveau système dans un discours qu’elle prononcera mercredi au congrès du Parti conservateur, à Birmingham.
Selon ces nouvelles règles, les personnes souhaitant s’installer outre-Manche devront attester d’un certain niveau de revenu, pour garantir qu’elles n’occupent pas des emplois « qui pourraient être pourvus » par la population britannique. Les visas délivrés aux étudiants ne seront toutefois pas soumis aux mêmes critères. Le cabinet de la ministre a précisé qu’un Livre Blanc sur l’immigration sera publié dès cet automne, tandis qu’un projet de loi sera présenté en 2019.