Libre-échange: Trump loue l'accord «le plus important» de l'histoire américaine
ETATS-UNIS•Le président américain a présenté l'accord conclu avec le Mexique et le Canada, qui devra encore être ratifié par le Congrès...20 Minutes avec AFP
Adieu Nafta, place à l’USMCA. Tout sourire, le président américain a présenté lundi l’accord de libre-échange avec le Canada et le Mexique conclu in extremis tard dimanche. Selon Donald Trump, il s’agit de l’accord « le plus important » de l’histoire des Etats-Unis, dont tous les pays ressortent gagnants. Encore faudra-t-il qu’il soit ratifié par le Congrès américain dans les 60 jours – ce qui n’est pas assuré avec les élections de la mi-mandat le mois prochain.
« Je suis très heureux de partager avec le peuple américain cette nouvelle historique pour notre nation et aussi pour le monde », a déclaré lundi le président visiblement très heureux et satisfait, dans la roseraie de la Maison Blanche. Ce nouvel Accord Etats-Unis Mexique Canada (AEUMC en VF) doit remplacer l’accord de libre-échange nord-américain signé il y a près de 25 ans. Selon Donald Trump, l’accord sera « bon pour tout le monde » et notamment les fermiers aux travailleurs de l’industrie automobile américaine.
La Chine dans le collimateur
Donald Trump veut signer le texte à la fin novembre avec le président sortant mexicain, Enrique Peña Nieto, qui quitte le pouvoir le 1er décembre et le Premier ministre canadien Justin Trudeau.
Donald Trump a martelé que « c’était un privilège de faire commerce avec les Etats-Unis » pour résumer sa pensée en matière de relations commerciales, lui qui dénonce toujours les déficits commerciaux des Etats-Unis, comme des aveux de faiblesse de ses prédécesseurs.
Il a rappelé son attitude très dure envers la Chine et ses pratiques commerciales qu’il juge « déloyales », en lui imposants de lourds tarifs douaniers sur près de la moitié des importations de produits chinois aux Etats-Unis. Une tactique de pression qui marche, selon lui. « La Chine veut parler (négocier) mais c’est trop tôt pour parler », a lancé le président.