SANTELa France appelle à la mobilisation contre la peste porcine africaine

La France appelle à la mobilisation contre la peste porcine africaine

SANTELa peste porcine africaine est non contagieuse pour l’homme…
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

La confirmation de deux cas de peste porcine africaine sur des sangliers en Belgique a conduit jeudi le ministère de l’Agriculture français à demander « une mobilisation immédiate pour protéger (les) élevages » porcins, menacés par un virus sans vaccin, ni traitement.

La confirmation de la présence de ce virus, qui ne touche que les porcs et les sangliers, sur la commune wallonne d’Etalle, à une dizaine de kilomètres de la frontière française, « constitue une progression inédite de la maladie qui exige une réponse à la hauteur des enjeux économiques considérables pour les filières agroalimentaires françaises », a affirmé le ministère dans un communiqué.

Plan d’action en France et en Belgique

Le ministre français de l’Agriculture, Stéphane Travert, a souligné avoir demandé la mise en place immédiate d’un plan d’action renforcé contre la peste porcine africaine (PPA) auprès des préfets des Ardennes, de la Meuse, de la Moselle et de la Meurthe-et-Moselle, départements frontaliers de la Belgique.

Ce plan prévoit sur ces quatre départements « des mesures de zonage, de restrictions de certaines activités comme la chasse et de surveillance renforcée des élevages et de la faune sauvage » ainsi que « le renforcement des mesures de biosécurité pour éviter l’introduction du virus dans les élevages porcins et des mesures de surveillance en abattoir ».

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La peste porcine africaine, non contagieuse pour l’homme, « se transmet d’un animal à un autre mais peut également se disséminer par des mouvements de véhicules, de personnes en provenance de zones infectées ou par l’intermédiaire de denrées alimentaires », a précisé le ministère.

Côté belge, « la situation est prise très au sérieux par les diverses autorités et niveaux de pouvoir en Belgique et les mesures sont minutieusement mises en place et suivies », a indiqué l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire, dans un communiqué.

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