PROTECTION DES ANIMAUXLa Grande-Bretagne veut mieux encadrer la vente de chiots et de chatons

Maltraitance animale: La vente de chiots et de chatons bientôt réservée aux élevages et refuges officiels en Grande-Bretagne

PROTECTION DES ANIMAUXLe gouvernement britannique envisage d’interdire la vente de chiots et chatons ailleurs que chez les éleveurs officiels et dans les refuges animaliers…
20 Minutes avec agences

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Priorité au bien-être animal : au Royaume-Uni, le ministre de l’Environnement Michael Gove a annoncé ce mercredi le lancement à l’automne une consultation pour mieux encadrer l’élevage d’animaux de compagnie. Le gouvernement veut lutter contre les « conditions épouvantables » des chiots et chatons destinés à la vente, annonce The Guardian.

L’idée serait d’interdire aux tiers autres que les refuges et élevages officiels la vente d’animaux de compagnie. Une mesure qui « garantira aux animaux de compagnie […] un bon départ dans la vie », a indiqué le ministre.

Mettre fin à un « commerce misérable »

Certaines fermes d’élevage intensif de chiens et chats ont des pratiques « épouvantables », selon Michael Gove : « séparation précoce des chiots et des chatons de leur mère, introduction dans des environnements nouveaux et inconnus ».

Autant de facteurs qui contribuent « à un départ chaotique dans la vie et […] à de graves problèmes de santé et de socialisation ». Et Michael Gove d’insister : « Les gens qui négligent complètement le bien-être des animaux de compagnie ne pourront plus profiter de ce commerce misérable ».

L’appui des associations de protection animale

Caroline Kisko, responsable d’une organisation de protection des animaux, a salué une politique, qui, lorsqu’elle « sera mise en œuvre, mettra fin aux souffrances de nombreux chiens ». Cette consultation intervient après l’émoi suscité dans le pays par l’histoire de Lucy, une chienne maltraitée et forcée de mettre bas plusieurs fois par an dans une ferme d’élevage.

À la suite de cette affaire, une pétition adressée au Parlement britannique et réclamant un plus strict encadrement de la vente d’animaux de compagnie, avait recueilli près de 150.000 signatures.