WTFUn élu local américain piégé par Sacha Baron Cohen démissionne

Etats-Unis: Un élu local piégé par Sacha Baron Cohen démissionne après des insultes racistes

WTFLe parlementaire républicain est apparu à l’écran les fesses à l’air, en train de proférer des insultes racistes…
20 Minutes avec agences

20 Minutes avec agences

Un élu de l’Etat de Géorgie (Etats-Unis), piégé par Sacha Baron Cohen, a annoncé sa démission après avoir proféré des insultes racistes dans Who is America ?, la nouvelle série télévisée satirique de l’humoriste.

Jason Spencer, un parlementaire républicain, est la première victime politique de Sacha Baron Cohen. L’humoriste britannique et réalisateur de Borat dénonce les dérives de la société américaine pendant les sept épisodes de Who is America ?, diffusée sur le réseau Showtime. Jason Spencer était sous le feu des critiques depuis sa participation au deuxième épisode, dimanche 22 juillet.

Insultes racistes et fesses à l’air

Dans cet épisode, l’élu apparaît aux côtés de Sacha Baron Cohen. Grimé en faux expert israélien de la lutte anti-terroriste, ce dernier lui apprend les gestes « essentiels » pour se sortir d’une prise d’otage.

Au cours de l’épisode, Jason Spencer profère des insultes racistes pour impressionner un preneur d’otage. On le voit également baisser son pantalon pour repousser un « terroriste islamiste », une technique destinée à faire fuir l’assaillant censé avoir peur de devenir homosexuel. La séquence de cinq minutes a provoqué un tollé en Géorgie et les appels à la démission de Jason Spencer se sont multipliés, même si le responsable républicain devait quitter son siège après les élections parlementaires de novembre.

Il démissionne fin juillet

Le responsable républicain a annoncé sa décision de rendre son mandat au 31 juillet, selon le Journal-Constitution d’Atlanta qui cite un courriel envoyé mardi soir au président de l’Assemblée de l’Etat. Jason Spencer avait auparavant refusé de démissionner, tout en s’excusant pour son attitude face à l’humoriste. « Sacha Baron Cohen et ses associés ont pris avantage de ma peur panique que ma famille soit attaquée », avait-il déclaré.

Plusieurs responsables politiques victimes d’un canular de l’humoriste ont dénoncé ses méthodes, comme Sarah Palin, ancienne candidate républicaine à la vice-présidence des Etats-Unis.