ENQUÊTELa généalogie génétique a permis de résoudre un meurtre aux États-Unis

Etats-Unis: La généalogie génétique permet de résoudre une enquête qui piétinait depuis 1986

ENQUÊTEUne première empreinte ADN avait été reconstituée en 2006, mais n'avait permis aucune évolution pour l’enquête…
Dans un laboratoire de police scientifique lors d'une analyse ADN
Dans un laboratoire de police scientifique lors d'une analyse ADN - J. Chiu/AP/SIPA
20 Minutes avec agences

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Un mystère vieux de 32 ans vient enfin d’être résolu grâce… à la généalogie génétique. Les autorités ont enfin identifié l’auteur du viol puis du meurtre d’une adolescente en 1986 aux États-Unis.

Un homme de 66 ans a été interpellé mercredi 20 juin et écroué. Il comparaîtra ce lundi pour se voir signifier les charges pénales pesant contre lui dans cette affaire.

L’enquête piétine pendant 20 ans

Le 26 mars 1986, Michella Welch, 12 ans, avait disparu alors qu’elle jouait avec ses deux sœurs dans un parc public. Son corps avait été retrouvé dans la soirée, abandonné dans un ravin. L’enquête s’était enlisée sans jamais trouver d’issue. Mais les avancées technologiques en matière d’ADN ont permis de relancer des pistes.

En 2006, la police scientifique a pu reconstituer une empreinte ADN à partir d’éléments trouvés sur les lieux du crime. Mais aucune correspondance n’a été trouvée avec les fichiers de délinquants américains. En 2018, grâce à la généalogie génétique, le suspect a enfin été identifié.

Le « bon vieux travail policier » et la technologie

« La généalogie génétique utilise la technologie de l’ADN pour associer un profil inconnu à un membre de sa famille », a expliqué ce vendredi le chef de la police en conférence de presse. « On a alors recours à la généalogie traditionnelle pour construire un arbre généalogique grâce aux sites internet disponibles publiquement ».

« Cette affaire est véritablement à la croisée du bon vieux travail policier traditionnel, combiné avec les progrès technologiques », a-t-il poursuivi. La généalogie génétique avait déjà permis d’arrêter fin avril un homme soupçonné d’être le « tueur du Golden State », auteur de 12 meurtres et une cinquantaine de viols dans les années 1970 et 1980.