C’est l’un des engagements pris par Donald Trump et Kim Jong-un à l’issue de leur sommet à Singapour. Des milliers de dépouilles de soldats américains doivent encore être rapatriées de Corée du Nord, 65 ans après la guerre de Corée (1950-1953).

Le communiqué commun signé par le président américain et le dirigeant nord-coréen stipule que « les Etats-Unis et la RPDC (République Populaire démocratique de Corée) s’engagent à retrouver les dépouilles des prisonniers de guerre et portés disparus au combat, y compris le rapatriement immédiat de ceux qui sont déjà identifiés ».

5.300 portés disparus en Corée

Selon l’association d’anciens combattants « Veterans of Foreign Wars » (VFW), plus de 35.000 Américains ont été tués sur la péninsule coréenne pendant la guerre de Corée. Parmi eux, 7.700 sont encore considérés comme portés disparus, dont 5.300 en Corée du Nord.

Un premier accord entre Washington et Pyongyang a permis le rapatriement de 229 lots de dépouilles entre 1990 et 2005. Mais cet accord a été suspendu lorsque les relations entre les deux pays se sont détériorées.

« Rendre les dépouilles de nos héros à leur famille »

Dans une lettre au président américain avant le sommet, le président du VFW Keith Harman lui avait demandé de tout faire pour « s’assurer que ceux qui avaient sacrifié leur vie au nom de la liberté pendant la guerre de Corée puissent finalement rentrer à la maison ».

Après la décision des deux pays, Keith Harman a salué les efforts de Donald Trump pour inscrire ce passage dans la déclaration finale du sommet. « Sur le chemin du retour de Singapour après une visite vraiment extraordinaire (…) On va rendre les dépouilles de nos héros à leur famille », s’est pour sa part félicité le président américain sur Twitter.