DIPLOMATIELe sommet entre Donald Trump et Kim Jong-un aura bien lieu

Donald Trump confirme la tenue du sommet avec Kim Jong-un le 12 juin à Singapour

DIPLOMATIESelon le président américain, Pyongyang s'est engagé en faveur de la dénucléarisation, mais les détails restent flous...
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

La rencontre annulée est « back on track ». Donald Trump a confirmé vendredi la tenue de son sommet avec Kim Jong-un le 12 juin à Singapour après avoir reçu pendant plus d’une heure à la Maison Blanche le bras droit du dirigeant nord-coréen.

En s’exprimant devant la presse, le président américain qui avait annoncé l’annulation du sommet la semaine dernière, a affirmé que la Corée du Nord voulait dénucléariser, et prédit que le dialogue avec Pyongyang serait « un processus couronné de succès ».

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

«Un processus»

«On va entamer un processus», «on ne va pas signer quelque chose le 12 juin», «je n'ai jamais dit que ce serait réglé en une réunion», a-t-il expliqué. Mais il a aussi prédit que ce dialogue serait «in fine un processus couronné de succès».

Washington réclame une dénucléarisation «complète, vérifiable et irréversible» de la Corée du Nord et se dit prêt à apporter des garanties pour la «sécurité» du régime reclus, qui a toujours considéré son arsenal comme une sorte d'assurance-vie.

Dans un nouveau geste de détente, Donald Trump a récusé vendredi l'expression «pression maximale» qu'il utilisait jusqu'ici pour décrire sa politique à l'égard de la Corée du Nord, et promis qu'il n'imposerait pas de nouvelles sanctions pendant les négociations. Mais son administration n'entend faire de réelles concessions, notamment sur la levée des sanctions draconiennes imposées après la multiplication d'essais nucléaires et balistiques, qu'une fois que le pays se sera «débarrassé» de ses bombes atomiques.

De son côté, Kim Jong Un a redit jeudi vouloir «aller vers une dénucléarisation de la péninsule coréenne», mais a prôné un processus «étape par étape». Le régime nord-coréen a d'ailleurs publiquement affirmé refuser tout désarmement «unilatéral».