REFERENDUMLes Irlandais aux urnes pour un référendum sur l'avortement

Irlande: Les citoyens appelés à voter pour ou contre la libéralisation de l’avortement

REFERENDUMCe vendredi, les Irlandais sont appelés à voter pour ou contre la libéralisation de l’avortement dans un référendum historique pour ce pays de tradition catholique…
Marie De Fournas

M.d.F. avec AFP

Les bureaux de vote ont ouvert à 7h ce vendredi matin et ne fermeront qu’à 22h ce soir. Près de 3,5 millions d’Irlandais sont appelés à se prononcer pour ou contre la libéralisation de l’avortement.

Après une campagne sous tension entre partisans et opposants de l’avortement, le « Oui » à la suppression de l’interdiction constitutionnelle de l’IVG semble en tête des intentions de vote. Cependant, le nombre d’indécis reste élevé dans ce pays de tradition catholique et le taux de participation est difficile à estimer.

Pas de deuxième référendum

Le sujet suscite en tout cas un vif intérêt chez les Irlandais. Les autorités ont ainsi enregistré plus de 118.000 demandes d’ajout sur les listes électorales cette année.

Sur la radio Newstalk, le Premier ministre Leo Varadkar qui appelle à voter en faveur du « Oui », a qualifié le vote d'« opportunité d’une seule génération ». Il a également rappelé qu’en cas de victoire du « Non », il n’y aurait pas de second référendum.

Une législation parmi les plus restrictives d’Europe

Aujourd’hui, la législation irlandaise reste parmi les plus restrictives d’Europe, avec l’Irlande du Nord et Malte notamment. Si depuis 2013, il est possible pour une femme d’avorter si sa vie est menacée, le viol, l’inceste ou la malformation du fœtus ne sont pas des raisons légales d’avorter.

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Le chef du gouvernement irlandais a affirmé que depuis l’introduction en 1983 du 8e amendement dans la constitution, qui interdit l’avortement, « 170.000 femmes sont allées à l’étranger pour avorter ».

La consultation intervient trois ans après la légalisation, par référendum également, du mariage homosexuel en Irlande, qui avait provoqué un séisme culturel dans ce pays de 4,7 millions d’habitants.