NUCLEAIRE IRANIENLes Etats-Unis critiqués après la sortie de l'accord iranien

Nucléaire iranien: L'Iran dénonce une «guerre psychologique», les Européens «déterminés» à sauver l'accord

NUCLEAIRE IRANIENDe son côté, Barack Obama, ancien président des Etats-Unis, a qualifié ce mardi de « grave erreur » la décision de Donald Trump…
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Les réactions ne se sont pas fait attendre. Après l’annonce par Donald Trump du retrait pur et simple des Etats-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien avec un retour de toutes les sanctions américaines, le président iranien Hassan Rohani, qui s’était beaucoup investi dans cet accord, a immédiatement accusé son homologue américain de pratiquer « une guerre psychologique ».

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Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé les six autres signataires de l’accord de 2015 « à respecter pleinement leurs engagements », se disant « préoccupé ». C’est « une grave erreur », a aussi réagi l’ex-président démocrate Barack Obama, sortant de sa réserve avec un ton particulièrement ferme pour défendre le texte conclu sous son administration et mis selon lui « en danger » par son successeur républicain.

« Déterminés à assurer la mise en œuvre de l’accord »

La France, l’Allemagne et le Royaume-Uni se sont dits « déterminés » à continuer à appliquer l’accord, tout en travaillant à en négocier un nouveau, plus large, ont annoncé les trois pays ce mardi.

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« Nous resterons parties au JCPoA » (acronyme de l’accord) déclarent dans ce communiqué commun Emmanuel Macron, Theresa May et Angela Merkel. « Nos gouvernements restent déterminés à assurer la mise en œuvre de l’accord et travailleront à cet effet avec les autres parties qui resteront engagées », disent-ils, en « maintenant les bénéfices économiques » au profit de la population iranienne.

Une décision qui ouvre la voie à de « nouveaux conflits »

La Russie s’est, elle, dite « profondément déçue » par la décision du président américain, dénonçant « une violation grossière du droit international ». Selon Moscou, cette décision de Donald Trump « est une nouvelle preuve de l’incapacité de Washington de négocier » et les « griefs américains concernant l’activité nucléaire légitime de l’Iran ne servent qu’à régler les comptes politiques » avec Téhéran.

La Turquie, acteur clé du Proche-Orient, a de son côté regretté la décision prise par Donald Trump de retirer « unilatéralement » les Etats-Unis de l’accord, estimant qu’elle risquait d’ouvrir la voie à de « nouveaux conflits ».

En revanche, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, plus ferme soutien de Donald Trump sur ce dossier, a soutenu «totalement» cette décision «courageuse», tout comme le royaume sunnite d'Arabie saoudite, grand rival régional de l'Iran chiite.