DIPLOMATIEPoutine et Macron pour le maintien de l'accord sur le nucléaire iranien

Poutine et Macron pour l'application stricte de l'accord sur le nucléaire iranien

DIPLOMATIEAlors que Trump n'a pas annoncé s'il sortait de cet accord sur le nucléaire iranien, les deux présidents russes et français rappellent leur attachement à son maintien...
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Une tentative de plus pour convaincre Donald Trump ? Le président russe Vladimir Poutine et son homologue français Emmanuel Macron ont appelé lundi au maintien et à la « stricte application » de l’accord sur le nucléaire iranien, alors que le président américain Donald Trump n’a pas encore annoncé s’il décidait de sortir de cet accord. Un accord passé à Vienne en 2015 qualifié de « ridicule » par le président américain qui menace de dénoncer ce texte signé par son prédécesseur Barack Obama…

Poutine et Macron pour son maintien et son application

« Les présidents russe et français se sont prononcés en faveur du maintien et de la stricte application » de l’accord de juillet 2015, a annoncé le Kremlin dans un communiqué, diffusé après qu’Emmanuel Macron a appelé Vladimir Poutine pour l’informer de ses entretiens aux Etats-Unis avec Donald Trump.

Le président américain doit annoncer d'ici le 12 mai si, comme il l'a promis, il «déchire» ce texte signé en juillet 2015 par l'Iran et six grandes puissances après d'âpres négociations. Son conseiller à la sécurité nationale, John Bolton, a déclaré dimanche que Donald Trump n'avait pas encore pris sa décision.

Un nouvel accord élargi?

Il a ajouté que le président américain examinait la proposition de son homologue français sur l'ouverture de négociations pour un nouvel accord élargi. Emmanuel Macron a proposé au président américain de préserver l'accord d'origine qui deviendrait le premier des «quatre piliers» d'un futur texte. Les autres «piliers» concernent l'après-2025, quand certaines clauses concernant les activités nucléaires vont expirer, mais aussi les missiles balistiques très controversés de Téhéran et son rôle jugé «déstabilisateur» dans la région.

La Russie a déclaré qu'elle ne voyait «pas d'alternative» à l'accord. Le président iranien Hassan Rohani a souligné dimanche que son pays n'accepterait «aucune restriction au-delà de ses engagements» actuels.