Donald Trump traite l'ex-directeur du FBI James Comey de «menteur» et de «raclure»
ETATS-UNIS•Le président américain Donald Trump a réagi ce vendredi aux extraits du livre de James Comey, l’ex-directeur du FBI qu’il a limogé...20 Minutes avec AFP
Une bagarre de cour de récréation ? Non, un règlement de compte à la Maison Blanche. Apparemment très irrité par les extraits du prochain livre de James Comey, l’ex-directeur du FBI qu’il a limogé, le président des Etats-Unis Donald Trump a contre-attaqué sur Twitter ce vendredi de bon matin.
aa« Raclure »
«James Comey a organisé des fuites et est un menteur avéré», a tweeté le président, accusant James Comey d'avoir «fait fuiter des information CLASSIFIEES, pour lesquelles il devrait être poursuivi».
«Presque tout le monde à Washington pensait qu'il aurait dû être viré pour le terrible travail qu'il faisait, jusqu'à ce qu'il soit, de fait, viré», ajoute-t-il dans deux longs tweets chargés de colère, dans lesquels il traite en particulier l'ancien patron de la police fédérale américaine de «raclure».
«Ce fut mon grand honneur de limoger James Comey!», conclut le président.
Trump, chef de clan «mafieux»
Le livre de James Comey, intitulé A Higher Loyalty: Truth, Lies, and Leadership, dresse le portrait d'un président menteur son entourage à un code de loyauté rappelant l'attitude d'un chef «mafieux».
«Le cercle silencieux qui acquiesce. Le boss qui fait le jour et la nuit. Les serments de fidélité. La vision du monde selon laquelle tous sont contre nous. Le mensonge généralisé, qu'il soit petit ou gros, au service d'une sorte de code de loyauté qui place l'organisation au-dessus de la moralité et de la vérité», écrit-il en particulier.
Pour James Comey, le 45e président des Etats-Unis est «détaché de la vérité et des valeurs institutionnelles».
Lors d'une audition extraordinaire au Sénat, James Comey avait révélé les pressions venues de la Maison Blanche, le fait que le président ait exigé sa «loyauté» et qu'il lui ait demandé d'abandonner un volet de l' enquête portant sur le général Michael Flynn, son conseiller à la sécurité nationale, forcé à la démission.