JUSTICECarles Puigdemont bientôt extradé vers l'Espagne?

Catalogne: Le parquet allemand favorable à une extradition de Carles Puigdemont vers l'Espagne

JUSTICECarles Puigdemont est détenu en Allemagne depuis le 25 mars...
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Le parquet allemand s’est dit favorable ce mardi à l’extradition vers l’Espagne de l’ex-président catalan, l’indépendantiste Carles Puigdemont, détenu en Allemagne depuis le 25 mars.

Le procureur général de l’Etat régional de Schleswig-Holstein, compétent sur ce dossier, a reconnu la validité en droit allemand des deux chefs d’inculpation de Madrid de « rébellion » et « détournement de fonds », mais la décision finale devra être prise par la cour allemande compétente dans les jours à venir. Dans l’attente de la décision de la justice allemande, Carles Puigdemont continuera d'être détenu dans la localité de Neumünster.

Carles Puigdemont a présenté un recours contre son inculpation pour « rébellion »

De son côté, Carles Puigdemont a présenté un recours contre son inculpation en Espagne pour « rébellion », soulignant l’absence de violence dans ses actes. Le recours, déposé le 28 mars et transmis lundi à l’AFP, demande à la Cour suprême de déclarer la nullité de tout le dossier du juge Pablo Llarena, qui a confirmé en mars des poursuites contre le noyau dur séparatiste accusé de la tentative de sécession de la Catalogne en octobre.

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Dans ce texte, la défense de l’ex-président catalan insiste surtout sur l’impossibilité de retenir la charge de rébellion -- passible de peines allant jusqu’à trente ans d’incarcération -- car elle implique un « soulèvement violent ». Et, argumente-t-elle, si des violences sont intervenues avant ou pendant le référendum d’autodétermination organisé le 1er octobre 2017 en vue de déclarer la sécession, elles ont été ponctuelles et attribuables « uniquement aux personnes qui ont mené ces actions ».

Le texte estime aussi qu’aucune malversation ne peut être reprochée à Carles Puigdemont en lien avec l’organisation du référendum comme l’affirme le magistrat instructeur, qui a chiffré le coût du scrutin à 1,6 million d’euros.