MOBILISATIONItalie: Démonstration de force de l'extrême droite et des antifascistes

Italie: Démonstration de force de l'extrême droite et des antifascistes

MOBILISATIONA Milan, militants et sympathisants de la Ligue étaient de 15.000 à 20.000 selon la police, 50.000 selon la Ligue...
Bérénice Dubuc

B.D. avec AFP

L’Italie a été parcourue de manifestations politiques parfois tendues ce samedi, à une semaine des législatives du 4 mars, avec une démonstration de force de Matteo Salvini (extrême droite) à Milan et des milliers de manifestants antifascistes à Rome. Parallèlement, d’autres groupes d’extrême droite ont tenu dans différentes villes du pays des rassemblements émaillés de heurts entre forces de l’ordre et contre-manifestants d’extrême gauche.

Sur le parvis de la cathédrale à Milan, c’est sur l’aria Nessun dorma et son épique « vincerò » (je gagnerai) final que MatteoSalvini est arrivé, sa fille de 5 ans dans les bras, sur le podium pour décliner son programme. Allié avec la droite de Silvio Berlusconi pour les législatives, le patron de la Ligue ambitionne d’arriver premier au sein de cette coalition qui fait la course en tête dans les sondages afin de devenir chef du gouvernement.

« Les Italiens d’abord »

« Les Italiens d’abord », a-t-il martelé en s’attaquant d’abord à l’immigration et à Matteo Renzi, chef de file du centre gauche pour les élections, copieusement sifflé par la foule - 15.000 à 20.000 personnes selon la police, 50.000 selon la Ligue - qui agitait, sous le soleil, des drapeaux de la Ligue, de Venise ou encore de la Sardaigne.

À l’instar des autres mouvements d’extrême droite qui fleurissent en s’adressant à des populations qui se sentent abandonnées, il a promis de s’occuper en priorité « des personnes âgées contraintes de fouiller dans les cartons jetés par les supermarchés », des ouvriers victimes des délocalisations, des petits commerçants…

« Salvini représente le changement pour l’Italie. C’est un moment très important », a expliqué Diego Bazzano, militant de 30 ans de la Ligue venu de Carcare, en Ligurie. « Nous Italiens, nous n’avons plus de droits, nous n’avons plus de travail, nous ne pouvons plus accueillir tous ceux qui viennent de l’étranger et ensuite commettent des délits. Nous ne sommes plus libres de vivre comme nous le voulons », a-t-il ajouté.

« Non au fascisme »

C’est aussi de liberté qu’il s’est agi à Rome, où des milliers de personnes ont défilé dans le calme pour dénoncer le fascisme. Ce rassemblement avait été décidé lorsqu’un militant de la Ligue a tiré sur des Africains à Macerata en représailles à un meurtre sordide attribué à des Nigérians. À l’appel de l’association nationale des partisans de l’Italie, les manifestants ont défilé sous une petite pluie froide et une marée de drapeaux rouges et verts de syndicats.

« Nous sommes là pour dire non au fascisme, parce qu’il y a trop d’épisodes malsains en ce moment, il ne faut pas que ça revienne », a déclaré à l’AFP Rita Solo, 50 ans, militante du syndicat CGIL venue de Sardaigne. Derrière elle, une pancarte proclamait : « Make Italia antifascista again » (Rendez l’Italie à nouveau antifasciste).

« Les partis nationalistes font réémerger les valeurs fascistes, la peur de ce qui est différent revient. Nous les jeunes on ne peut pas céder à cette peur, sinon on va faire un bond de 100 ans en arrière », a ajouté Marta Zambon, éducatrice milanaise de 27 ans, un foulard tricolore autour du cou.

Incidents

Le chef du gouvernement, Paolo Gentiloni, et le chef de file du centre gauche pour les élections, Matteo Renzi, ont brièvement participé à ce rassemblement qui s’est déroulé dans le calme. En revanche, d’autres défilés ont été émaillés d’incidents. À Milan, de brefs heurts ont opposé les forces de l’ordre à des militants d’extrême gauche dénonçant la tenue d’un rassemblement de Fratelli d’Italia (extrême droite) le matin puis de CasaPound (néofasciste) en début d’après-midi.

Depuis une dizaine de jours, des policiers et des manifestants avaient été blessés dans plusieurs incidents de ce genre, en particulier à Bologne et à Turin. A Rome, c’est lors d’un rassemblement contre la libéralisation du marché du travail orchestrée par Matteo Renzi que des manifestants ont tiré de gros pétards assourdissants en direction des forces de l’ordre.

Et à Palerme, en Sicile, le climat était tendu avant un rassemblement prévu à 18 h du groupuscule néofasciste Forza Nuova protestant contre l’agression d’un responsable local du mouvement, roué de coups mardi par des hommes masqués.


Sur le parvis de la cathédrale à Milan, c’est sur l’aria Nessun dorma et son épique « vincerò » (je gagnerai) final que MatteoSalvini est arrivé, sa fille de 5 ans dans les bras, sur le podium pour décliner son programme. Allié avec la droite de Silvio Berlusconi pour les législatives, le patron de la Ligue ambitionne d’arriver premier au sein de cette coalition qui fait la course en tête dans les sondages afin de devenir chef du gouvernement.

« Les Italiens d’abord »

« Les Italiens d’abord », a-t-il martelé en s’attaquant d’abord à l’immigration et à Matteo Renzi, chef de file du centre gauche pour les élections, copieusement sifflé par la foule - 15.000 à 20.000 personnes selon la police, 50.000 selon la Ligue - qui agitait, sous le soleil, des drapeaux de la Ligue, de Venise ou encore de la Sardaigne.

À l’instar des autres mouvements d’extrême droite qui fleurissent en s’adressant à des populations qui se sentent abandonnées, il a promis de s’occuper en priorité « des personnes âgées contraintes de fouiller dans les cartons jetés par les supermarchés », des ouvriers victimes des délocalisations, des petits commerçants…

« Salvini représente le changement pour l’Italie. C’est un moment très important », a expliqué Diego Bazzano, militant de 30 ans de la Ligue venu de Carcare, en Ligurie. « Nous Italiens, nous n’avons plus de droits, nous n’avons plus de travail, nous ne pouvons plus accueillir tous ceux qui viennent de l’étranger et ensuite commettent des délits. Nous ne sommes plus libres de vivre comme nous le voulons », a-t-il ajouté.

« Non au fascisme »

C’est aussi de liberté qu’il s’est agi à Rome, où des milliers de personnes ont défilé dans le calme pour dénoncer le fascisme. Ce rassemblement avait été décidé lorsqu’un militant de la Ligue a tiré sur des Africains à Macerata en représailles à un meurtre sordide attribué à des Nigérians. À l’appel de l’association nationale des partisans de l’Italie, les manifestants ont défilé sous une petite pluie froide et une marée de drapeaux rouges et verts de syndicats.

« Nous sommes là pour dire non au fascisme, parce qu’il y a trop d’épisodes malsains en ce moment, il ne faut pas que ça revienne », a déclaré à l’AFP Rita Solo, 50 ans, militante du syndicat CGIL venue de Sardaigne. Derrière elle, une pancarte proclamait : « Make Italia antifascista again » (Rendez l’Italie à nouveau antifasciste).

« Les partis nationalistes font réémerger les valeurs fascistes, la peur de ce qui est différent revient. Nous les jeunes on ne peut pas céder à cette peur, sinon on va faire un bond de 100 ans en arrière », a ajouté Marta Zambon, éducatrice milanaise de 27 ans, un foulard tricolore autour du cou.

Incidents

Le chef du gouvernement, Paolo Gentiloni, et le chef de file du centre gauche pour les élections, Matteo Renzi, ont brièvement participé à ce rassemblement qui s’est déroulé dans le calme. En revanche, d’autres défilés ont été émaillés d’incidents. À Milan, de brefs heurts ont opposé les forces de l’ordre à des militants d’extrême gauche dénonçant la tenue d’un rassemblement de Fratelli d’Italia (extrême droite) le matin puis de CasaPound (néofasciste) en début d’après-midi.

Depuis une dizaine de jours, des policiers et des manifestants avaient été blessés dans plusieurs incidents de ce genre, en particulier à Bologne et à Turin. A Rome, c’est lors d’un rassemblement contre la libéralisation du marché du travail orchestrée par Matteo Renzi que des manifestants ont tiré de gros pétards assourdissants en direction des forces de l’ordre.

Et à Palerme, en Sicile, le climat était tendu avant un rassemblement prévu à 18 h du groupuscule néofasciste Forza Nuova protestant contre l’agression d’un responsable local du mouvement, roué de coups mardi par des hommes masqués.


Sur le parvis de la cathédrale à Milan, c’est sur l’aria Nessun dorma et son épique « vincerò » (je gagnerai) final que MatteoSalvini est arrivé, sa fille de 5 ans dans les bras, sur le podium pour décliner son programme. Allié avec la droite de Silvio Berlusconi pour les législatives, le patron de la Ligue ambitionne d’arriver premier au sein de cette coalition qui fait la course en tête dans les sondages afin de devenir chef du gouvernement.

« Les Italiens d’abord »

« Les Italiens d’abord », a-t-il martelé en s’attaquant d’abord à l’immigration et à Matteo Renzi, chef de file du centre gauche pour les élections, copieusement sifflé par la foule - 15.000 à 20.000 personnes selon la police, 50.000 selon la Ligue - qui agitait, sous le soleil, des drapeaux de la Ligue, de Venise ou encore de la Sardaigne.

À l’instar des autres mouvements d’extrême droite qui fleurissent en s’adressant à des populations qui se sentent abandonnées, il a promis de s’occuper en priorité « des personnes âgées contraintes de fouiller dans les cartons jetés par les supermarchés », des ouvriers victimes des délocalisations, des petits commerçants…

« Salvini représente le changement pour l’Italie. C’est un moment très important », a expliqué Diego Bazzano, militant de 30 ans de la Ligue venu de Carcare, en Ligurie. « Nous Italiens, nous n’avons plus de droits, nous n’avons plus de travail, nous ne pouvons plus accueillir tous ceux qui viennent de l’étranger et ensuite commettent des délits. Nous ne sommes plus libres de vivre comme nous le voulons », a-t-il ajouté.

« Non au fascisme »

C’est aussi de liberté qu’il s’est agi à Rome, où des milliers de personnes ont défilé dans le calme pour dénoncer le fascisme. Ce rassemblement avait été décidé lorsqu’un militant de la Ligue a tiré sur des Africains à Macerata en représailles à un meurtre sordide attribué à des Nigérians. À l’appel de l’association nationale des partisans de l’Italie, les manifestants ont défilé sous une petite pluie froide et une marée de drapeaux rouges et verts de syndicats.

« Nous sommes là pour dire non au fascisme, parce qu’il y a trop d’épisodes malsains en ce moment, il ne faut pas que ça revienne », a déclaré à l’AFP Rita Solo, 50 ans, militante du syndicat CGIL venue de Sardaigne. Derrière elle, une pancarte proclamait : « Make Italia antifascista again » (Rendez l’Italie à nouveau antifasciste).

« Les partis nationalistes font réémerger les valeurs fascistes, la peur de ce qui est différent revient. Nous les jeunes on ne peut pas céder à cette peur, sinon on va faire un bond de 100 ans en arrière », a ajouté Marta Zambon, éducatrice milanaise de 27 ans, un foulard tricolore autour du cou.

Incidents

Le chef du gouvernement, Paolo Gentiloni, et le chef de file du centre gauche pour les élections, Matteo Renzi, ont brièvement participé à ce rassemblement qui s’est déroulé dans le calme. En revanche, d’autres défilés ont été émaillés d’incidents. À Milan, de brefs heurts ont opposé les forces de l’ordre à des militants d’extrême gauche dénonçant la tenue d’un rassemblement de Fratelli d’Italia (extrême droite) le matin puis de CasaPound (néofasciste) en début d’après-midi.

Depuis une dizaine de jours, des policiers et des manifestants avaient été blessés dans plusieurs incidents de ce genre, en particulier à Bologne et à Turin. A Rome, c’est lors d’un rassemblement contre la libéralisation du marché du travail orchestrée par Matteo Renzi que des manifestants ont tiré de gros pétards assourdissants en direction des forces de l’ordre.

Et à Palerme, en Sicile, le climat était tendu avant un rassemblement prévu à 18 h du groupuscule néofasciste Forza Nuova protestant contre l’agression d’un responsable local du mouvement, roué de coups mardi par des hommes masqués.


Sur le parvis de la cathédrale à Milan, c’est sur l’aria Nessun dorma et son épique « vincerò » (je gagnerai) final que MatteoSalvini est arrivé, sa fille de 5 ans dans les bras, sur le podium pour décliner son programme. Allié avec la droite de Silvio Berlusconi pour les législatives, le patron de la Ligue ambitionne d’arriver premier au sein de cette coalition qui fait la course en tête dans les sondages afin de devenir chef du gouvernement.

« Les Italiens d’abord »

« Les Italiens d’abord », a-t-il martelé en s’attaquant d’abord à l’immigration et à Matteo Renzi, chef de file du centre gauche pour les élections, copieusement sifflé par la foule - 15.000 à 20.000 personnes selon la police, 50.000 selon la Ligue - qui agitait, sous le soleil, des drapeaux de la Ligue, de Venise ou encore de la Sardaigne.

À l’instar des autres mouvements d’extrême droite qui fleurissent en s’adressant à des populations qui se sentent abandonnées, il a promis de s’occuper en priorité « des personnes âgées contraintes de fouiller dans les cartons jetés par les supermarchés », des ouvriers victimes des délocalisations, des petits commerçants…

« Salvini représente le changement pour l’Italie. C’est un moment très important », a expliqué Diego Bazzano, militant de 30 ans de la Ligue venu de Carcare, en Ligurie. « Nous Italiens, nous n’avons plus de droits, nous n’avons plus de travail, nous ne pouvons plus accueillir tous ceux qui viennent de l’étranger et ensuite commettent des délits. Nous ne sommes plus libres de vivre comme nous le voulons », a-t-il ajouté.

« Non au fascisme »

C’est aussi de liberté qu’il s’est agi à Rome, où des milliers de personnes ont défilé dans le calme pour dénoncer le fascisme. Ce rassemblement avait été décidé lorsqu’un militant de la Ligue a tiré sur des Africains à Macerata en représailles à un meurtre sordide attribué à des Nigérians. À l’appel de l’association nationale des partisans de l’Italie, les manifestants ont défilé sous une petite pluie froide et une marée de drapeaux rouges et verts de syndicats.

« Nous sommes là pour dire non au fascisme, parce qu’il y a trop d’épisodes malsains en ce moment, il ne faut pas que ça revienne », a déclaré à l’AFP Rita Solo, 50 ans, militante du syndicat CGIL venue de Sardaigne. Derrière elle, une pancarte proclamait : « Make Italia antifascista again » (Rendez l’Italie à nouveau antifasciste).

« Les partis nationalistes font réémerger les valeurs fascistes, la peur de ce qui est différent revient. Nous les jeunes on ne peut pas céder à cette peur, sinon on va faire un bond de 100 ans en arrière », a ajouté Marta Zambon, éducatrice milanaise de 27 ans, un foulard tricolore autour du cou.

Incidents

Le chef du gouvernement, Paolo Gentiloni, et le chef de file du centre gauche pour les élections, Matteo Renzi, ont brièvement participé à ce rassemblement qui s’est déroulé dans le calme. En revanche, d’autres défilés ont été émaillés d’incidents. À Milan, de brefs heurts ont opposé les forces de l’ordre à des militants d’extrême gauche dénonçant la tenue d’un rassemblement de Fratelli d’Italia (extrême droite) le matin puis de CasaPound (néofasciste) en début d’après-midi.

Depuis une dizaine de jours, des policiers et des manifestants avaient été blessés dans plusieurs incidents de ce genre, en particulier à Bologne et à Turin. A Rome, c’est lors d’un rassemblement contre la libéralisation du marché du travail orchestrée par Matteo Renzi que des manifestants ont tiré de gros pétards assourdissants en direction des forces de l’ordre.

Et à Palerme, en Sicile, le climat était tendu avant un rassemblement prévu à 18 h du groupuscule néofasciste Forza Nuova protestant contre l’agression d’un responsable local du mouvement, roué de coups mardi par des hommes masqués.


Sur le parvis de la cathédrale à Milan, c’est sur l’aria Nessun dorma et son épique « vincerò » (je gagnerai) final que MatteoSalvini est arrivé, sa fille de 5 ans dans les bras, sur le podium pour décliner son programme. Allié avec la droite de Silvio Berlusconi pour les législatives, le patron de la Ligue ambitionne d’arriver premier au sein de cette coalition qui fait la course en tête dans les sondages afin de devenir chef du gouvernement.

« Les Italiens d’abord »

« Les Italiens d’abord », a-t-il martelé en s’attaquant d’abord à l’immigration et à Matteo Renzi, chef de file du centre gauche pour les élections, copieusement sifflé par la foule - 15.000 à 20.000 personnes selon la police, 50.000 selon la Ligue - qui agitait, sous le soleil, des drapeaux de la Ligue, de Venise ou encore de la Sardaigne.

À l’instar des autres mouvements d’extrême droite qui fleurissent en s’adressant à des populations qui se sentent abandonnées, il a promis de s’occuper en priorité « des personnes âgées contraintes de fouiller dans les cartons jetés par les supermarchés », des ouvriers victimes des délocalisations, des petits commerçants…

« Salvini représente le changement pour l’Italie. C’est un moment très important », a expliqué Diego Bazzano, militant de 30 ans de la Ligue venu de Carcare, en Ligurie. « Nous Italiens, nous n’avons plus de droits, nous n’avons plus de travail, nous ne pouvons plus accueillir tous ceux qui viennent de l’étranger et ensuite commettent des délits. Nous ne sommes plus libres de vivre comme nous le voulons », a-t-il ajouté.

« Non au fascisme »

C’est aussi de liberté qu’il s’est agi à Rome, où des milliers de personnes ont défilé dans le calme pour dénoncer le fascisme. Ce rassemblement avait été décidé lorsqu’un militant de la Ligue a tiré sur des Africains à Macerata en représailles à un meurtre sordide attribué à des Nigérians. À l’appel de l’association nationale des partisans de l’Italie, les manifestants ont défilé sous une petite pluie froide et une marée de drapeaux rouges et verts de syndicats.

« Nous sommes là pour dire non au fascisme, parce qu’il y a trop d’épisodes malsains en ce moment, il ne faut pas que ça revienne », a déclaré à l’AFP Rita Solo, 50 ans, militante du syndicat CGIL venue de Sardaigne. Derrière elle, une pancarte proclamait : « Make Italia antifascista again » (Rendez l’Italie à nouveau antifasciste).

« Les partis nationalistes font réémerger les valeurs fascistes, la peur de ce qui est différent revient. Nous les jeunes on ne peut pas céder à cette peur, sinon on va faire un bond de 100 ans en arrière », a ajouté Marta Zambon, éducatrice milanaise de 27 ans, un foulard tricolore autour du cou.

Incidents

Le chef du gouvernement, Paolo Gentiloni, et le chef de file du centre gauche pour les élections, Matteo Renzi, ont brièvement participé à ce rassemblement qui s’est déroulé dans le calme. En revanche, d’autres défilés ont été émaillés d’incidents. À Milan, de brefs heurts ont opposé les forces de l’ordre à des militants d’extrême gauche dénonçant la tenue d’un rassemblement de Fratelli d’Italia (extrême droite) le matin puis de CasaPound (néofasciste) en début d’après-midi.

Depuis une dizaine de jours, des policiers et des manifestants avaient été blessés dans plusieurs incidents de ce genre, en particulier à Bologne et à Turin. A Rome, c’est lors d’un rassemblement contre la libéralisation du marché du travail orchestrée par Matteo Renzi que des manifestants ont tiré de gros pétards assourdissants en direction des forces de l’ordre.

Et à Palerme, en Sicile, le climat était tendu avant un rassemblement prévu à 18 h du groupuscule néofasciste Forza Nuova protestant contre l’agression d’un responsable local du mouvement, roué de coups mardi par des hommes masqués.


Sur le parvis de la cathédrale à Milan, c’est sur l’aria Nessun dorma et son épique « vincerò » (je gagnerai) final que MatteoSalvini est arrivé, sa fille de 5 ans dans les bras, sur le podium pour décliner son programme. Allié avec la droite de Silvio Berlusconi pour les législatives, le patron de la Ligue ambitionne d’arriver premier au sein de cette coalition qui fait la course en tête dans les sondages afin de devenir chef du gouvernement.

« Les Italiens d’abord »

« Les Italiens d’abord », a-t-il martelé en s’attaquant d’abord à l’immigration et à Matteo Renzi, chef de file du centre gauche pour les élections, copieusement sifflé par la foule - 15.000 à 20.000 personnes selon la police, 50.000 selon la Ligue - qui agitait, sous le soleil, des drapeaux de la Ligue, de Venise ou encore de la Sardaigne.

À l’instar des autres mouvements d’extrême droite qui fleurissent en s’adressant à des populations qui se sentent abandonnées, il a promis de s’occuper en priorité « des personnes âgées contraintes de fouiller dans les cartons jetés par les supermarchés », des ouvriers victimes des délocalisations, des petits commerçants…

« Salvini représente le changement pour l’Italie. C’est un moment très important », a expliqué Diego Bazzano, militant de 30 ans de la Ligue venu de Carcare, en Ligurie. « Nous Italiens, nous n’avons plus de droits, nous n’avons plus de travail, nous ne pouvons plus accueillir tous ceux qui viennent de l’étranger et ensuite commettent des délits. Nous ne sommes plus libres de vivre comme nous le voulons », a-t-il ajouté.

« Non au fascisme »

C’est aussi de liberté qu’il s’est agi à Rome, où des milliers de personnes ont défilé dans le calme pour dénoncer le fascisme. Ce rassemblement avait été décidé lorsqu’un militant de la Ligue a tiré sur des Africains à Macerata en représailles à un meurtre sordide attribué à des Nigérians. À l’appel de l’association nationale des partisans de l’Italie, les manifestants ont défilé sous une petite pluie froide et une marée de drapeaux rouges et verts de syndicats.

« Nous sommes là pour dire non au fascisme, parce qu’il y a trop d’épisodes malsains en ce moment, il ne faut pas que ça revienne », a déclaré à l’AFP Rita Solo, 50 ans, militante du syndicat CGIL venue de Sardaigne. Derrière elle, une pancarte proclamait : « Make Italia antifascista again » (Rendez l’Italie à nouveau antifasciste).

« Les partis nationalistes font réémerger les valeurs fascistes, la peur de ce qui est différent revient. Nous les jeunes on ne peut pas céder à cette peur, sinon on va faire un bond de 100 ans en arrière », a ajouté Marta Zambon, éducatrice milanaise de 27 ans, un foulard tricolore autour du cou.

Incidents

Le chef du gouvernement, Paolo Gentiloni, et le chef de file du centre gauche pour les élections, Matteo Renzi, ont brièvement participé à ce rassemblement qui s’est déroulé dans le calme. En revanche, d’autres défilés ont été émaillés d’incidents. À Milan, de brefs heurts ont opposé les forces de l’ordre à des militants d’extrême gauche dénonçant la tenue d’un rassemblement de Fratelli d’Italia (extrême droite) le matin puis de CasaPound (néofasciste) en début d’après-midi.

Depuis une dizaine de jours, des policiers et des manifestants avaient été blessés dans plusieurs incidents de ce genre, en particulier à Bologne et à Turin. A Rome, c’est lors d’un rassemblement contre la libéralisation du marché du travail orchestrée par Matteo Renzi que des manifestants ont tiré de gros pétards assourdissants en direction des forces de l’ordre.

Et à Palerme, en Sicile, le climat était tendu avant un rassemblement prévu à 18 h du groupuscule néofasciste Forza Nuova protestant contre l’agression d’un responsable local du mouvement, roué de coups mardi par des hommes masqués.


Sur le parvis de la cathédrale à Milan, c’est sur l’aria Nessun dorma et son épique « vincerò » (je gagnerai) final que MatteoSalvini est arrivé, sa fille de 5 ans dans les bras, sur le podium pour décliner son programme. Allié avec la droite de Silvio Berlusconi pour les législatives, le patron de la Ligue ambitionne d’arriver premier au sein de cette coalition qui fait la course en tête dans les sondages afin de devenir chef du gouvernement.

« Les Italiens d’abord »

« Les Italiens d’abord », a-t-il martelé en s’attaquant d’abord à l’immigration et à Matteo Renzi, chef de file du centre gauche pour les élections, copieusement sifflé par la foule - 15.000 à 20.000 personnes selon la police, 50.000 selon la Ligue - qui agitait, sous le soleil, des drapeaux de la Ligue, de Venise ou encore de la Sardaigne.

À l’instar des autres mouvements d’extrême droite qui fleurissent en s’adressant à des populations qui se sentent abandonnées, il a promis de s’occuper en priorité « des personnes âgées contraintes de fouiller dans les cartons jetés par les supermarchés », des ouvriers victimes des délocalisations, des petits commerçants…

« Salvini représente le changement pour l’Italie. C’est un moment très important », a expliqué Diego Bazzano, militant de 30 ans de la Ligue venu de Carcare, en Ligurie. « Nous Italiens, nous n’avons plus de droits, nous n’avons plus de travail, nous ne pouvons plus accueillir tous ceux qui viennent de l’étranger et ensuite commettent des délits. Nous ne sommes plus libres de vivre comme nous le voulons », a-t-il ajouté.

« Non au fascisme »

C’est aussi de liberté qu’il s’est agi à Rome, où des milliers de personnes ont défilé dans le calme pour dénoncer le fascisme. Ce rassemblement avait été décidé lorsqu’un militant de la Ligue a tiré sur des Africains à Macerata en représailles à un meurtre sordide attribué à des Nigérians. À l’appel de l’association nationale des partisans de l’Italie, les manifestants ont défilé sous une petite pluie froide et une marée de drapeaux rouges et verts de syndicats.

« Nous sommes là pour dire non au fascisme, parce qu’il y a trop d’épisodes malsains en ce moment, il ne faut pas que ça revienne », a déclaré à l’AFP Rita Solo, 50 ans, militante du syndicat CGIL venue de Sardaigne. Derrière elle, une pancarte proclamait : « Make Italia antifascista again » (Rendez l’Italie à nouveau antifasciste).

« Les partis nationalistes font réémerger les valeurs fascistes, la peur de ce qui est différent revient. Nous les jeunes on ne peut pas céder à cette peur, sinon on va faire un bond de 100 ans en arrière », a ajouté Marta Zambon, éducatrice milanaise de 27 ans, un foulard tricolore autour du cou.

Incidents

Le chef du gouvernement, Paolo Gentiloni, et le chef de file du centre gauche pour les élections, Matteo Renzi, ont brièvement participé à ce rassemblement qui s’est déroulé dans le calme. En revanche, d’autres défilés ont été émaillés d’incidents. À Milan, de brefs heurts ont opposé les forces de l’ordre à des militants d’extrême gauche dénonçant la tenue d’un rassemblement de Fratelli d’Italia (extrême droite) le matin puis de CasaPound (néofasciste) en début d’après-midi.

Depuis une dizaine de jours, des policiers et des manifestants avaient été blessés dans plusieurs incidents de ce genre, en particulier à Bologne et à Turin. A Rome, c’est lors d’un rassemblement contre la libéralisation du marché du travail orchestrée par Matteo Renzi que des manifestants ont tiré de gros pétards assourdissants en direction des forces de l’ordre.

Et à Palerme, en Sicile, le climat était tendu avant un rassemblement prévu à 18 h du groupuscule néofasciste Forza Nuova protestant contre l’agression d’un responsable local du mouvement, roué de coups mardi par des hommes masqués.

défilé dans le calme

Sur le parvis de la cathédrale à Milan, c’est sur l’aria Nessun dorma et son épique « vincerò » (je gagnerai) final que MatteoSalvini est arrivé, sa fille de 5 ans dans les bras, sur le podium pour décliner son programme. Allié avec la droite de Silvio Berlusconi pour les législatives, le patron de la Ligue ambitionne d’arriver premier au sein de cette coalition qui fait la course en tête dans les sondages afin de devenir chef du gouvernement.

« Les Italiens d’abord »

« Les Italiens d’abord », a-t-il martelé en s’attaquant d’abord à l’immigration et à Matteo Renzi, chef de file du centre gauche pour les élections, copieusement sifflé par la foule - 15.000 à 20.000 personnes selon la police, 50.000 selon la Ligue - qui agitait, sous le soleil, des drapeaux de la Ligue, de Venise ou encore de la Sardaigne.

À l’instar des autres mouvements d’extrême droite qui fleurissent en s’adressant à des populations qui se sentent abandonnées, il a promis de s’occuper en priorité « des personnes âgées contraintes de fouiller dans les cartons jetés par les supermarchés », des ouvriers victimes des délocalisations, des petits commerçants…

« Salvini représente le changement pour l’Italie. C’est un moment très important », a expliqué Diego Bazzano, militant de 30 ans de la Ligue venu de Carcare, en Ligurie. « Nous Italiens, nous n’avons plus de droits, nous n’avons plus de travail, nous ne pouvons plus accueillir tous ceux qui viennent de l’étranger et ensuite commettent des délits. Nous ne sommes plus libres de vivre comme nous le voulons », a-t-il ajouté.

« Non au fascisme »

C’est aussi de liberté qu’il s’est agi à Rome, où des milliers de personnes ont défilé dans le calme pour dénoncer le fascisme. Ce rassemblement avait été décidé lorsqu’un militant de la Ligue a tiré sur des Africains à Macerata en représailles à un meurtre sordide attribué à des Nigérians. À l’appel de l’association nationale des partisans de l’Italie, les manifestants ont défilé sous une petite pluie froide et une marée de drapeaux rouges et verts de syndicats.

« Nous sommes là pour dire non au fascisme, parce qu’il y a trop d’épisodes malsains en ce moment, il ne faut pas que ça revienne », a déclaré à l’AFP Rita Solo, 50 ans, militante du syndicat CGIL venue de Sardaigne. Derrière elle, une pancarte proclamait : « Make Italia antifascista again » (Rendez l’Italie à nouveau antifasciste).

« Les partis nationalistes font réémerger les valeurs fascistes, la peur de ce qui est différent revient. Nous les jeunes on ne peut pas céder à cette peur, sinon on va faire un bond de 100 ans en arrière », a ajouté Marta Zambon, éducatrice milanaise de 27 ans, un foulard tricolore autour du cou.

Incidents

Le chef du gouvernement, Paolo Gentiloni, et le chef de file du centre gauche pour les élections, Matteo Renzi, ont brièvement participé à ce rassemblement qui s’est déroulé dans le calme. En revanche, d’autres défilés ont été émaillés d’incidents. À Milan, de brefs heurts ont opposé les forces de l’ordre à des militants d’extrême gauche dénonçant la tenue d’un rassemblement de Fratelli d’Italia (extrême droite) le matin puis de CasaPound (néofasciste) en début d’après-midi.

Depuis une dizaine de jours, des policiers et des manifestants avaient été blessés dans plusieurs incidents de ce genre, en particulier à Bologne et à Turin. A Rome, c’est lors d’un rassemblement contre la libéralisation du marché du travail orchestrée par Matteo Renzi que des manifestants ont tiré de gros pétards assourdissants en direction des forces de l’ordre.

Et à Palerme, en Sicile, le climat était tendu avant un rassemblement prévu à 18 h du groupuscule néofasciste Forza Nuova protestant contre l’agression d’un responsable local du mouvement, roué de coups mardi par des hommes masqués.

tiré sur des Africains à Macerata

Sur le parvis de la cathédrale à Milan, c’est sur l’aria Nessun dorma et son épique « vincerò » (je gagnerai) final que MatteoSalvini est arrivé, sa fille de 5 ans dans les bras, sur le podium pour décliner son programme. Allié avec la droite de Silvio Berlusconi pour les législatives, le patron de la Ligue ambitionne d’arriver premier au sein de cette coalition qui fait la course en tête dans les sondages afin de devenir chef du gouvernement.

« Les Italiens d’abord »

« Les Italiens d’abord », a-t-il martelé en s’attaquant d’abord à l’immigration et à Matteo Renzi, chef de file du centre gauche pour les élections, copieusement sifflé par la foule - 15.000 à 20.000 personnes selon la police, 50.000 selon la Ligue - qui agitait, sous le soleil, des drapeaux de la Ligue, de Venise ou encore de la Sardaigne.

À l’instar des autres mouvements d’extrême droite qui fleurissent en s’adressant à des populations qui se sentent abandonnées, il a promis de s’occuper en priorité « des personnes âgées contraintes de fouiller dans les cartons jetés par les supermarchés », des ouvriers victimes des délocalisations, des petits commerçants…

« Salvini représente le changement pour l’Italie. C’est un moment très important », a expliqué Diego Bazzano, militant de 30 ans de la Ligue venu de Carcare, en Ligurie. « Nous Italiens, nous n’avons plus de droits, nous n’avons plus de travail, nous ne pouvons plus accueillir tous ceux qui viennent de l’étranger et ensuite commettent des délits. Nous ne sommes plus libres de vivre comme nous le voulons », a-t-il ajouté.

« Non au fascisme »

C’est aussi de liberté qu’il s’est agi à Rome, où des milliers de personnes ont défilé dans le calme pour dénoncer le fascisme. Ce rassemblement avait été décidé lorsqu’un militant de la Ligue a tiré sur des Africains à Macerata en représailles à un meurtre sordide attribué à des Nigérians. À l’appel de l’association nationale des partisans de l’Italie, les manifestants ont défilé sous une petite pluie froide et une marée de drapeaux rouges et verts de syndicats.

« Nous sommes là pour dire non au fascisme, parce qu’il y a trop d’épisodes malsains en ce moment, il ne faut pas que ça revienne », a déclaré à l’AFP Rita Solo, 50 ans, militante du syndicat CGIL venue de Sardaigne. Derrière elle, une pancarte proclamait : « Make Italia antifascista again » (Rendez l’Italie à nouveau antifasciste).

« Les partis nationalistes font réémerger les valeurs fascistes, la peur de ce qui est différent revient. Nous les jeunes on ne peut pas céder à cette peur, sinon on va faire un bond de 100 ans en arrière », a ajouté Marta Zambon, éducatrice milanaise de 27 ans, un foulard tricolore autour du cou.

Incidents

Le chef du gouvernement, Paolo Gentiloni, et le chef de file du centre gauche pour les élections, Matteo Renzi, ont brièvement participé à ce rassemblement qui s’est déroulé dans le calme. En revanche, d’autres défilés ont été émaillés d’incidents. À Milan, de brefs heurts ont opposé les forces de l’ordre à des militants d’extrême gauche dénonçant la tenue d’un rassemblement de Fratelli d’Italia (extrême droite) le matin puis de CasaPound (néofasciste) en début d’après-midi.

Depuis une dizaine de jours, des policiers et des manifestants avaient été blessés dans plusieurs incidents de ce genre, en particulier à Bologne et à Turin. A Rome, c’est lors d’un rassemblement contre la libéralisation du marché du travail orchestrée par Matteo Renzi que des manifestants ont tiré de gros pétards assourdissants en direction des forces de l’ordre.

Et à Palerme, en Sicile, le climat était tendu avant un rassemblement prévu à 18 h du groupuscule néofasciste Forza Nuova protestant contre l’agression d’un responsable local du mouvement, roué de coups mardi par des hommes masqués.


Sur le parvis de la cathédrale à Milan, c’est sur l’aria Nessun dorma et son épique « vincerò » (je gagnerai) final que MatteoSalvini est arrivé, sa fille de 5 ans dans les bras, sur le podium pour décliner son programme. Allié avec la droite de Silvio Berlusconi pour les législatives, le patron de la Ligue ambitionne d’arriver premier au sein de cette coalition qui fait la course en tête dans les sondages afin de devenir chef du gouvernement.

« Les Italiens d’abord »

« Les Italiens d’abord », a-t-il martelé en s’attaquant d’abord à l’immigration et à Matteo Renzi, chef de file du centre gauche pour les élections, copieusement sifflé par la foule - 15.000 à 20.000 personnes selon la police, 50.000 selon la Ligue - qui agitait, sous le soleil, des drapeaux de la Ligue, de Venise ou encore de la Sardaigne.

À l’instar des autres mouvements d’extrême droite qui fleurissent en s’adressant à des populations qui se sentent abandonnées, il a promis de s’occuper en priorité « des personnes âgées contraintes de fouiller dans les cartons jetés par les supermarchés », des ouvriers victimes des délocalisations, des petits commerçants…

« Salvini représente le changement pour l’Italie. C’est un moment très important », a expliqué Diego Bazzano, militant de 30 ans de la Ligue venu de Carcare, en Ligurie. « Nous Italiens, nous n’avons plus de droits, nous n’avons plus de travail, nous ne pouvons plus accueillir tous ceux qui viennent de l’étranger et ensuite commettent des délits. Nous ne sommes plus libres de vivre comme nous le voulons », a-t-il ajouté.

« Non au fascisme »

C’est aussi de liberté qu’il s’est agi à Rome, où des milliers de personnes ont défilé dans le calme pour dénoncer le fascisme. Ce rassemblement avait été décidé lorsqu’un militant de la Ligue a tiré sur des Africains à Macerata en représailles à un meurtre sordide attribué à des Nigérians. À l’appel de l’association nationale des partisans de l’Italie, les manifestants ont défilé sous une petite pluie froide et une marée de drapeaux rouges et verts de syndicats.

« Nous sommes là pour dire non au fascisme, parce qu’il y a trop d’épisodes malsains en ce moment, il ne faut pas que ça revienne », a déclaré à l’AFP Rita Solo, 50 ans, militante du syndicat CGIL venue de Sardaigne. Derrière elle, une pancarte proclamait : « Make Italia antifascista again » (Rendez l’Italie à nouveau antifasciste).

« Les partis nationalistes font réémerger les valeurs fascistes, la peur de ce qui est différent revient. Nous les jeunes on ne peut pas céder à cette peur, sinon on va faire un bond de 100 ans en arrière », a ajouté Marta Zambon, éducatrice milanaise de 27 ans, un foulard tricolore autour du cou.

Incidents

Le chef du gouvernement, Paolo Gentiloni, et le chef de file du centre gauche pour les élections, Matteo Renzi, ont brièvement participé à ce rassemblement qui s’est déroulé dans le calme. En revanche, d’autres défilés ont été émaillés d’incidents. À Milan, de brefs heurts ont opposé les forces de l’ordre à des militants d’extrême gauche dénonçant la tenue d’un rassemblement de Fratelli d’Italia (extrême droite) le matin puis de CasaPound (néofasciste) en début d’après-midi.

Depuis une dizaine de jours, des policiers et des manifestants avaient été blessés dans plusieurs incidents de ce genre, en particulier à Bologne et à Turin. A Rome, c’est lors d’un rassemblement contre la libéralisation du marché du travail orchestrée par Matteo Renzi que des manifestants ont tiré de gros pétards assourdissants en direction des forces de l’ordre.

Et à Palerme, en Sicile, le climat était tendu avant un rassemblement prévu à 18 h du groupuscule néofasciste Forza Nuova protestant contre l’agression d’un responsable local du mouvement, roué de coups mardi par des hommes masqués.

trop d’épisodes malsains

Sur le parvis de la cathédrale à Milan, c’est sur l’aria Nessun dorma et son épique « vincerò » (je gagnerai) final que MatteoSalvini est arrivé, sa fille de 5 ans dans les bras, sur le podium pour décliner son programme. Allié avec la droite de Silvio Berlusconi pour les législatives, le patron de la Ligue ambitionne d’arriver premier au sein de cette coalition qui fait la course en tête dans les sondages afin de devenir chef du gouvernement.

« Les Italiens d’abord »

« Les Italiens d’abord », a-t-il martelé en s’attaquant d’abord à l’immigration et à Matteo Renzi, chef de file du centre gauche pour les élections, copieusement sifflé par la foule - 15.000 à 20.000 personnes selon la police, 50.000 selon la Ligue - qui agitait, sous le soleil, des drapeaux de la Ligue, de Venise ou encore de la Sardaigne.

À l’instar des autres mouvements d’extrême droite qui fleurissent en s’adressant à des populations qui se sentent abandonnées, il a promis de s’occuper en priorité « des personnes âgées contraintes de fouiller dans les cartons jetés par les supermarchés », des ouvriers victimes des délocalisations, des petits commerçants…

« Salvini représente le changement pour l’Italie. C’est un moment très important », a expliqué Diego Bazzano, militant de 30 ans de la Ligue venu de Carcare, en Ligurie. « Nous Italiens, nous n’avons plus de droits, nous n’avons plus de travail, nous ne pouvons plus accueillir tous ceux qui viennent de l’étranger et ensuite commettent des délits. Nous ne sommes plus libres de vivre comme nous le voulons », a-t-il ajouté.

« Non au fascisme »

C’est aussi de liberté qu’il s’est agi à Rome, où des milliers de personnes ont défilé dans le calme pour dénoncer le fascisme. Ce rassemblement avait été décidé lorsqu’un militant de la Ligue a tiré sur des Africains à Macerata en représailles à un meurtre sordide attribué à des Nigérians. À l’appel de l’association nationale des partisans de l’Italie, les manifestants ont défilé sous une petite pluie froide et une marée de drapeaux rouges et verts de syndicats.

« Nous sommes là pour dire non au fascisme, parce qu’il y a trop d’épisodes malsains en ce moment, il ne faut pas que ça revienne », a déclaré à l’AFP Rita Solo, 50 ans, militante du syndicat CGIL venue de Sardaigne. Derrière elle, une pancarte proclamait : « Make Italia antifascista again » (Rendez l’Italie à nouveau antifasciste).

« Les partis nationalistes font réémerger les valeurs fascistes, la peur de ce qui est différent revient. Nous les jeunes on ne peut pas céder à cette peur, sinon on va faire un bond de 100 ans en arrière », a ajouté Marta Zambon, éducatrice milanaise de 27 ans, un foulard tricolore autour du cou.

Incidents

Le chef du gouvernement, Paolo Gentiloni, et le chef de file du centre gauche pour les élections, Matteo Renzi, ont brièvement participé à ce rassemblement qui s’est déroulé dans le calme. En revanche, d’autres défilés ont été émaillés d’incidents. À Milan, de brefs heurts ont opposé les forces de l’ordre à des militants d’extrême gauche dénonçant la tenue d’un rassemblement de Fratelli d’Italia (extrême droite) le matin puis de CasaPound (néofasciste) en début d’après-midi.

Depuis une dizaine de jours, des policiers et des manifestants avaient été blessés dans plusieurs incidents de ce genre, en particulier à Bologne et à Turin. A Rome, c’est lors d’un rassemblement contre la libéralisation du marché du travail orchestrée par Matteo Renzi que des manifestants ont tiré de gros pétards assourdissants en direction des forces de l’ordre.

Et à Palerme, en Sicile, le climat était tendu avant un rassemblement prévu à 18 h du groupuscule néofasciste Forza Nuova protestant contre l’agression d’un responsable local du mouvement, roué de coups mardi par des hommes masqués.


Sur le parvis de la cathédrale à Milan, c’est sur l’aria Nessun dorma et son épique « vincerò » (je gagnerai) final que MatteoSalvini est arrivé, sa fille de 5 ans dans les bras, sur le podium pour décliner son programme. Allié avec la droite de Silvio Berlusconi pour les législatives, le patron de la Ligue ambitionne d’arriver premier au sein de cette coalition qui fait la course en tête dans les sondages afin de devenir chef du gouvernement.

« Les Italiens d’abord »

« Les Italiens d’abord », a-t-il martelé en s’attaquant d’abord à l’immigration et à Matteo Renzi, chef de file du centre gauche pour les élections, copieusement sifflé par la foule - 15.000 à 20.000 personnes selon la police, 50.000 selon la Ligue - qui agitait, sous le soleil, des drapeaux de la Ligue, de Venise ou encore de la Sardaigne.

À l’instar des autres mouvements d’extrême droite qui fleurissent en s’adressant à des populations qui se sentent abandonnées, il a promis de s’occuper en priorité « des personnes âgées contraintes de fouiller dans les cartons jetés par les supermarchés », des ouvriers victimes des délocalisations, des petits commerçants…

« Salvini représente le changement pour l’Italie. C’est un moment très important », a expliqué Diego Bazzano, militant de 30 ans de la Ligue venu de Carcare, en Ligurie. « Nous Italiens, nous n’avons plus de droits, nous n’avons plus de travail, nous ne pouvons plus accueillir tous ceux qui viennent de l’étranger et ensuite commettent des délits. Nous ne sommes plus libres de vivre comme nous le voulons », a-t-il ajouté.

« Non au fascisme »

C’est aussi de liberté qu’il s’est agi à Rome, où des milliers de personnes ont défilé dans le calme pour dénoncer le fascisme. Ce rassemblement avait été décidé lorsqu’un militant de la Ligue a tiré sur des Africains à Macerata en représailles à un meurtre sordide attribué à des Nigérians. À l’appel de l’association nationale des partisans de l’Italie, les manifestants ont défilé sous une petite pluie froide et une marée de drapeaux rouges et verts de syndicats.

« Nous sommes là pour dire non au fascisme, parce qu’il y a trop d’épisodes malsains en ce moment, il ne faut pas que ça revienne », a déclaré à l’AFP Rita Solo, 50 ans, militante du syndicat CGIL venue de Sardaigne. Derrière elle, une pancarte proclamait : « Make Italia antifascista again » (Rendez l’Italie à nouveau antifasciste).

« Les partis nationalistes font réémerger les valeurs fascistes, la peur de ce qui est différent revient. Nous les jeunes on ne peut pas céder à cette peur, sinon on va faire un bond de 100 ans en arrière », a ajouté Marta Zambon, éducatrice milanaise de 27 ans, un foulard tricolore autour du cou.

Incidents

Le chef du gouvernement, Paolo Gentiloni, et le chef de file du centre gauche pour les élections, Matteo Renzi, ont brièvement participé à ce rassemblement qui s’est déroulé dans le calme. En revanche, d’autres défilés ont été émaillés d’incidents. À Milan, de brefs heurts ont opposé les forces de l’ordre à des militants d’extrême gauche dénonçant la tenue d’un rassemblement de Fratelli d’Italia (extrême droite) le matin puis de CasaPound (néofasciste) en début d’après-midi.

Depuis une dizaine de jours, des policiers et des manifestants avaient été blessés dans plusieurs incidents de ce genre, en particulier à Bologne et à Turin. A Rome, c’est lors d’un rassemblement contre la libéralisation du marché du travail orchestrée par Matteo Renzi que des manifestants ont tiré de gros pétards assourdissants en direction des forces de l’ordre.

Et à Palerme, en Sicile, le climat était tendu avant un rassemblement prévu à 18 h du groupuscule néofasciste Forza Nuova protestant contre l’agression d’un responsable local du mouvement, roué de coups mardi par des hommes masqués.


Sur le parvis de la cathédrale à Milan, c’est sur l’aria Nessun dorma et son épique « vincerò » (je gagnerai) final que MatteoSalvini est arrivé, sa fille de 5 ans dans les bras, sur le podium pour décliner son programme. Allié avec la droite de Silvio Berlusconi pour les législatives, le patron de la Ligue ambitionne d’arriver premier au sein de cette coalition qui fait la course en tête dans les sondages afin de devenir chef du gouvernement.

« Les Italiens d’abord »

« Les Italiens d’abord », a-t-il martelé en s’attaquant d’abord à l’immigration et à Matteo Renzi, chef de file du centre gauche pour les élections, copieusement sifflé par la foule - 15.000 à 20.000 personnes selon la police, 50.000 selon la Ligue - qui agitait, sous le soleil, des drapeaux de la Ligue, de Venise ou encore de la Sardaigne.

À l’instar des autres mouvements d’extrême droite qui fleurissent en s’adressant à des populations qui se sentent abandonnées, il a promis de s’occuper en priorité « des personnes âgées contraintes de fouiller dans les cartons jetés par les supermarchés », des ouvriers victimes des délocalisations, des petits commerçants…

« Salvini représente le changement pour l’Italie. C’est un moment très important », a expliqué Diego Bazzano, militant de 30 ans de la Ligue venu de Carcare, en Ligurie. « Nous Italiens, nous n’avons plus de droits, nous n’avons plus de travail, nous ne pouvons plus accueillir tous ceux qui viennent de l’étranger et ensuite commettent des délits. Nous ne sommes plus libres de vivre comme nous le voulons », a-t-il ajouté.

« Non au fascisme »

C’est aussi de liberté qu’il s’est agi à Rome, où des milliers de personnes ont défilé dans le calme pour dénoncer le fascisme. Ce rassemblement avait été décidé lorsqu’un militant de la Ligue a tiré sur des Africains à Macerata en représailles à un meurtre sordide attribué à des Nigérians. À l’appel de l’association nationale des partisans de l’Italie, les manifestants ont défilé sous une petite pluie froide et une marée de drapeaux rouges et verts de syndicats.

« Nous sommes là pour dire non au fascisme, parce qu’il y a trop d’épisodes malsains en ce moment, il ne faut pas que ça revienne », a déclaré à l’AFP Rita Solo, 50 ans, militante du syndicat CGIL venue de Sardaigne. Derrière elle, une pancarte proclamait : « Make Italia antifascista again » (Rendez l’Italie à nouveau antifasciste).

« Les partis nationalistes font réémerger les valeurs fascistes, la peur de ce qui est différent revient. Nous les jeunes on ne peut pas céder à cette peur, sinon on va faire un bond de 100 ans en arrière », a ajouté Marta Zambon, éducatrice milanaise de 27 ans, un foulard tricolore autour du cou.

Incidents

Le chef du gouvernement, Paolo Gentiloni, et le chef de file du centre gauche pour les élections, Matteo Renzi, ont brièvement participé à ce rassemblement qui s’est déroulé dans le calme. En revanche, d’autres défilés ont été émaillés d’incidents. À Milan, de brefs heurts ont opposé les forces de l’ordre à des militants d’extrême gauche dénonçant la tenue d’un rassemblement de Fratelli d’Italia (extrême droite) le matin puis de CasaPound (néofasciste) en début d’après-midi.

Depuis une dizaine de jours, des policiers et des manifestants avaient été blessés dans plusieurs incidents de ce genre, en particulier à Bologne et à Turin. A Rome, c’est lors d’un rassemblement contre la libéralisation du marché du travail orchestrée par Matteo Renzi que des manifestants ont tiré de gros pétards assourdissants en direction des forces de l’ordre.

Et à Palerme, en Sicile, le climat était tendu avant un rassemblement prévu à 18 h du groupuscule néofasciste Forza Nuova protestant contre l’agression d’un responsable local du mouvement, roué de coups mardi par des hommes masqués.


Sur le parvis de la cathédrale à Milan, c’est sur l’aria Nessun dorma et son épique « vincerò » (je gagnerai) final que MatteoSalvini est arrivé, sa fille de 5 ans dans les bras, sur le podium pour décliner son programme. Allié avec la droite de Silvio Berlusconi pour les législatives, le patron de la Ligue ambitionne d’arriver premier au sein de cette coalition qui fait la course en tête dans les sondages afin de devenir chef du gouvernement.

« Les Italiens d’abord »

« Les Italiens d’abord », a-t-il martelé en s’attaquant d’abord à l’immigration et à Matteo Renzi, chef de file du centre gauche pour les élections, copieusement sifflé par la foule - 15.000 à 20.000 personnes selon la police, 50.000 selon la Ligue - qui agitait, sous le soleil, des drapeaux de la Ligue, de Venise ou encore de la Sardaigne.

À l’instar des autres mouvements d’extrême droite qui fleurissent en s’adressant à des populations qui se sentent abandonnées, il a promis de s’occuper en priorité « des personnes âgées contraintes de fouiller dans les cartons jetés par les supermarchés », des ouvriers victimes des délocalisations, des petits commerçants…

« Salvini représente le changement pour l’Italie. C’est un moment très important », a expliqué Diego Bazzano, militant de 30 ans de la Ligue venu de Carcare, en Ligurie. « Nous Italiens, nous n’avons plus de droits, nous n’avons plus de travail, nous ne pouvons plus accueillir tous ceux qui viennent de l’étranger et ensuite commettent des délits. Nous ne sommes plus libres de vivre comme nous le voulons », a-t-il ajouté.

« Non au fascisme »

C’est aussi de liberté qu’il s’est agi à Rome, où des milliers de personnes ont défilé dans le calme pour dénoncer le fascisme. Ce rassemblement avait été décidé lorsqu’un militant de la Ligue a tiré sur des Africains à Macerata en représailles à un meurtre sordide attribué à des Nigérians. À l’appel de l’association nationale des partisans de l’Italie, les manifestants ont défilé sous une petite pluie froide et une marée de drapeaux rouges et verts de syndicats.

« Nous sommes là pour dire non au fascisme, parce qu’il y a trop d’épisodes malsains en ce moment, il ne faut pas que ça revienne », a déclaré à l’AFP Rita Solo, 50 ans, militante du syndicat CGIL venue de Sardaigne. Derrière elle, une pancarte proclamait : « Make Italia antifascista again » (Rendez l’Italie à nouveau antifasciste).

« Les partis nationalistes font réémerger les valeurs fascistes, la peur de ce qui est différent revient. Nous les jeunes on ne peut pas céder à cette peur, sinon on va faire un bond de 100 ans en arrière », a ajouté Marta Zambon, éducatrice milanaise de 27 ans, un foulard tricolore autour du cou.

Incidents

Le chef du gouvernement, Paolo Gentiloni, et le chef de file du centre gauche pour les élections, Matteo Renzi, ont brièvement participé à ce rassemblement qui s’est déroulé dans le calme. En revanche, d’autres défilés ont été émaillés d’incidents. À Milan, de brefs heurts ont opposé les forces de l’ordre à des militants d’extrême gauche dénonçant la tenue d’un rassemblement de Fratelli d’Italia (extrême droite) le matin puis de CasaPound (néofasciste) en début d’après-midi.

Depuis une dizaine de jours, des policiers et des manifestants avaient été blessés dans plusieurs incidents de ce genre, en particulier à Bologne et à Turin. A Rome, c’est lors d’un rassemblement contre la libéralisation du marché du travail orchestrée par Matteo Renzi que des manifestants ont tiré de gros pétards assourdissants en direction des forces de l’ordre.

Et à Palerme, en Sicile, le climat était tendu avant un rassemblement prévu à 18 h du groupuscule néofasciste Forza Nuova protestant contre l’agression d’un responsable local du mouvement, roué de coups mardi par des hommes masqués.


Sur le parvis de la cathédrale à Milan, c’est sur l’aria Nessun dorma et son épique « vincerò » (je gagnerai) final que MatteoSalvini est arrivé, sa fille de 5 ans dans les bras, sur le podium pour décliner son programme. Allié avec la droite de Silvio Berlusconi pour les législatives, le patron de la Ligue ambitionne d’arriver premier au sein de cette coalition qui fait la course en tête dans les sondages afin de devenir chef du gouvernement.

« Les Italiens d’abord »

« Les Italiens d’abord », a-t-il martelé en s’attaquant d’abord à l’immigration et à Matteo Renzi, chef de file du centre gauche pour les élections, copieusement sifflé par la foule - 15.000 à 20.000 personnes selon la police, 50.000 selon la Ligue - qui agitait, sous le soleil, des drapeaux de la Ligue, de Venise ou encore de la Sardaigne.

À l’instar des autres mouvements d’extrême droite qui fleurissent en s’adressant à des populations qui se sentent abandonnées, il a promis de s’occuper en priorité « des personnes âgées contraintes de fouiller dans les cartons jetés par les supermarchés », des ouvriers victimes des délocalisations, des petits commerçants…

« Salvini représente le changement pour l’Italie. C’est un moment très important », a expliqué Diego Bazzano, militant de 30 ans de la Ligue venu de Carcare, en Ligurie. « Nous Italiens, nous n’avons plus de droits, nous n’avons plus de travail, nous ne pouvons plus accueillir tous ceux qui viennent de l’étranger et ensuite commettent des délits. Nous ne sommes plus libres de vivre comme nous le voulons », a-t-il ajouté.

« Non au fascisme »

C’est aussi de liberté qu’il s’est agi à Rome, où des milliers de personnes ont défilé dans le calme pour dénoncer le fascisme. Ce rassemblement avait été décidé lorsqu’un militant de la Ligue a tiré sur des Africains à Macerata en représailles à un meurtre sordide attribué à des Nigérians. À l’appel de l’association nationale des partisans de l’Italie, les manifestants ont défilé sous une petite pluie froide et une marée de drapeaux rouges et verts de syndicats.

« Nous sommes là pour dire non au fascisme, parce qu’il y a trop d’épisodes malsains en ce moment, il ne faut pas que ça revienne », a déclaré à l’AFP Rita Solo, 50 ans, militante du syndicat CGIL venue de Sardaigne. Derrière elle, une pancarte proclamait : « Make Italia antifascista again » (Rendez l’Italie à nouveau antifasciste).

« Les partis nationalistes font réémerger les valeurs fascistes, la peur de ce qui est différent revient. Nous les jeunes on ne peut pas céder à cette peur, sinon on va faire un bond de 100 ans en arrière », a ajouté Marta Zambon, éducatrice milanaise de 27 ans, un foulard tricolore autour du cou.

Incidents

Le chef du gouvernement, Paolo Gentiloni, et le chef de file du centre gauche pour les élections, Matteo Renzi, ont brièvement participé à ce rassemblement qui s’est déroulé dans le calme. En revanche, d’autres défilés ont été émaillés d’incidents. À Milan, de brefs heurts ont opposé les forces de l’ordre à des militants d’extrême gauche dénonçant la tenue d’un rassemblement de Fratelli d’Italia (extrême droite) le matin puis de CasaPound (néofasciste) en début d’après-midi.

Depuis une dizaine de jours, des policiers et des manifestants avaient été blessés dans plusieurs incidents de ce genre, en particulier à Bologne et à Turin. A Rome, c’est lors d’un rassemblement contre la libéralisation du marché du travail orchestrée par Matteo Renzi que des manifestants ont tiré de gros pétards assourdissants en direction des forces de l’ordre.

Et à Palerme, en Sicile, le climat était tendu avant un rassemblement prévu à 18 h du groupuscule néofasciste Forza Nuova protestant contre l’agression d’un responsable local du mouvement, roué de coups mardi par des hommes masqués.


Sur le parvis de la cathédrale à Milan, c’est sur l’aria Nessun dorma et son épique « vincerò » (je gagnerai) final que MatteoSalvini est arrivé, sa fille de 5 ans dans les bras, sur le podium pour décliner son programme. Allié avec la droite de Silvio Berlusconi pour les législatives, le patron de la Ligue ambitionne d’arriver premier au sein de cette coalition qui fait la course en tête dans les sondages afin de devenir chef du gouvernement.

« Les Italiens d’abord »

« Les Italiens d’abord », a-t-il martelé en s’attaquant d’abord à l’immigration et à Matteo Renzi, chef de file du centre gauche pour les élections, copieusement sifflé par la foule - 15.000 à 20.000 personnes selon la police, 50.000 selon la Ligue - qui agitait, sous le soleil, des drapeaux de la Ligue, de Venise ou encore de la Sardaigne.

À l’instar des autres mouvements d’extrême droite qui fleurissent en s’adressant à des populations qui se sentent abandonnées, il a promis de s’occuper en priorité « des personnes âgées contraintes de fouiller dans les cartons jetés par les supermarchés », des ouvriers victimes des délocalisations, des petits commerçants…

« Salvini représente le changement pour l’Italie. C’est un moment très important », a expliqué Diego Bazzano, militant de 30 ans de la Ligue venu de Carcare, en Ligurie. « Nous Italiens, nous n’avons plus de droits, nous n’avons plus de travail, nous ne pouvons plus accueillir tous ceux qui viennent de l’étranger et ensuite commettent des délits. Nous ne sommes plus libres de vivre comme nous le voulons », a-t-il ajouté.

« Non au fascisme »

C’est aussi de liberté qu’il s’est agi à Rome, où des milliers de personnes ont défilé dans le calme pour dénoncer le fascisme. Ce rassemblement avait été décidé lorsqu’un militant de la Ligue a tiré sur des Africains à Macerata en représailles à un meurtre sordide attribué à des Nigérians. À l’appel de l’association nationale des partisans de l’Italie, les manifestants ont défilé sous une petite pluie froide et une marée de drapeaux rouges et verts de syndicats.

« Nous sommes là pour dire non au fascisme, parce qu’il y a trop d’épisodes malsains en ce moment, il ne faut pas que ça revienne », a déclaré à l’AFP Rita Solo, 50 ans, militante du syndicat CGIL venue de Sardaigne. Derrière elle, une pancarte proclamait : « Make Italia antifascista again » (Rendez l’Italie à nouveau antifasciste).

« Les partis nationalistes font réémerger les valeurs fascistes, la peur de ce qui est différent revient. Nous les jeunes on ne peut pas céder à cette peur, sinon on va faire un bond de 100 ans en arrière », a ajouté Marta Zambon, éducatrice milanaise de 27 ans, un foulard tricolore autour du cou.

Incidents

Le chef du gouvernement, Paolo Gentiloni, et le chef de file du centre gauche pour les élections, Matteo Renzi, ont brièvement participé à ce rassemblement qui s’est déroulé dans le calme. En revanche, d’autres défilés ont été émaillés d’incidents. À Milan, de brefs heurts ont opposé les forces de l’ordre à des militants d’extrême gauche dénonçant la tenue d’un rassemblement de Fratelli d’Italia (extrême droite) le matin puis de CasaPound (néofasciste) en début d’après-midi.

Depuis une dizaine de jours, des policiers et des manifestants avaient été blessés dans plusieurs incidents de ce genre, en particulier à Bologne et à Turin. A Rome, c’est lors d’un rassemblement contre la libéralisation du marché du travail orchestrée par Matteo Renzi que des manifestants ont tiré de gros pétards assourdissants en direction des forces de l’ordre.

Et à Palerme, en Sicile, le climat était tendu avant un rassemblement prévu à 18 h du groupuscule néofasciste Forza Nuova protestant contre l’agression d’un responsable local du mouvement, roué de coups mardi par des hommes masqués.