CONFLITCinq Russes non membres de l'armée tués dans des frappes américaines

Syrie: Cinq Russes non membres de l'armée tués dans des frappes américaines, selon Moscou

CONFLITCes frappes avaient été menées le 7 février dans la région de Deir Ezzor contre des forces pro-Assad…
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Cinq Russes ont « a priori » été tués et plusieurs autres blessés dans des frappes de la coalition menée par les Etats-Unis la semaine dernière dans l’Est de la Syrie, a indiqué ce jeudi la diplomatie russe, précisant qu’ils n’appartenaient pas à l’armée russe.

Des organisations paramilitaire et nationaliste russes avaient fait état de victimes dans leurs rangs après ces frappes menées le 7 février dans la région de Deir Ezzor contre des forces pro-Assad.

« Il ne s’agit pas de soldats russes »

« Selon les informations préliminaires, on peut parler de la mort de cinq personnes, a priori des citoyens russes, à cause de l’affrontement armé dont les causes sont à l’étude », a annoncé aux journalistes la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova. « Il y a également des blessés », a-t-elle poursuivi, ajoutant : « Il ne s’agit pas de soldats russes ».

Certains médias russes et étrangers avaient auparavant fait état de bilans très variés évoquant jusqu’à plus de 200 morts. « Les articles faisant état de la mort de dizaines et centaines de citoyens (russes) ne sont que de la désinformation typique », a réagi ce jeudi Maria Zakharova. « Cette désinformation a été lancée par les forces antigouvernementales en Syrie », a-t-elle accusé.

Des hommes partis combattre « en volontaires » en Syrie

Selon le Pentagone, au moins 100 combattants pro-régime ont été tués dans ces frappes réalisées en riposte à une attaque contre le QG d’une coalition arabo-kurde soutenue par Washington. A la suite de cette attaque, le ministère russe de la Défense avait assuré qu’il n’y avait « aucun militaire russe à Deir Ezzor ».

Les médias russes ont toutefois souligné que de nombreux Russes combattent en Syrie en tant que mercenaires, notamment pour une société militaire privée appelée le « Groupe Wagner ». Un groupe paramilitaire et une organisation nationaliste russes avaient ainsi annoncé lundi la mort le 7 février de deux Russes partis combattre en tant que « volontaires » en Syrie.