ETATS-UNISTrump rend hommage à un transfuge nord-coréen dans son discours

VIDEO. Discours sur l'état de l'Union: Un transfuge nord-coréen salué par Trump

ETATS-UNISLe président américain avait également invité les parents d’Otto Warmbier, mort l’an dernier après avoir été détenu dans des conditions mystérieuses en Corée du Nord...
M.C. avec AFP

M.C. avec AFP

C'était l'un des moments mémorables de la soirée. Un Nord-Coréen ayant fait défection et aujourd’hui réfugié au Sud a fait partie des invités d’honneur du président Donald Trump pour son discours sur l’état de l’Union au Congrès mardi. En pleine crise sur le nucléaire nord-coréen, le milliardaire a fait asseoir, à quelques places de la Première dame dans une tribune réservée, Ji Seong-ho, qui a fui la Corée du Nord en 2006.

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Donald Trump a raconté les souffrances de l’homme, il a perdu une main et un pied après qu’un train nord-coréen lui a roulé dessus en 1996. Mal opéré, handicapé, il fut plus tard torturé par le régime pour s’être rendu en Chine, selon le récit qu’il fit en 2014 au Guardian.

Les parents d’Otto Warmbier chaudement salués

« Aujourd’hui il vit à Séoul, où il aide d’autres transfuges, et diffuse vers la Corée du Nord ce que le régime craint le plus : la vérité », a déclaré le président des Etats-Unis. « Il a une nouvelle jambe, mais Seong-ho, je crois que vous gardez vos béquilles comme symbole de votre parcours. Votre grand sacrifice est un exemple pour nous tous », a ajouté Donald Trump.

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Brandissant cette béquille, Ji Seong-ho a été longuement ovationné par les parlementaires, debout. « L’histoire de Seong-ho témoigne du désir ardent de chaque âme humaine de vivre libre », a dit le président.

Quelques sièges plus loin, d’autres invités symboliques avaient pris place : Fred et Cindy Warmbier, les parents d’Otto Warmbier, un jeune Américain mort aux Etats-Unis l’an dernier après avoir été détenu dans des conditions mystérieuses par le régime de Pyongyang. Le couple Warmbier a également été chaudement salué par les élus, poussant la mère d’Otto aux larmes.