VIDEO. Sean Spicer, l'ancien porte-parole de Trump, regrette de «s'être couvert de honte»
ETATS-UNIS•Il a admis des « erreurs » lorsqu’il occupait le poste…M.C.
Il est peu dire que ses six mois à la Maison Blanche ont été mouvementés, et ses relations avec les journalistes, difficiles. Sean Spicer, l’ancien porte-parole de Donald Trump qui a quitté le navire présidentiel en juillet dernier, en pleine tempête, a regretté rétrospectivement de s’être « couvert de honte », au cours d’une interview à la télévision américaine.
« Vous avez fait des erreurs », remarque Craig Melvin, le journaliste de MSNBC, après un montage montrant les meilleurs – et donc les pires – moments de ses conférences de presse. Lors de son premier briefing en tant que porte-parole, le 21 janvier 2017, Sean Spicer avait notamment marqué les esprits en accusant les médias d’avoir sous-estimé la taille de la foule lors de la cérémonie d’investiture de Donald Trump.
« Oui ! », éructe Sean Spicer, beau joueur, en riant. « Est-ce que vous regrettez d’avoir accepté le poste ? », enchaîne le présentateur, à quoi Spicer répond « non » du tac au tac. Alors que le journaliste insiste, il développe sa réponse : « Je pense qu’au final, je suis content d’avoir été aux premières loges, et d’avoir eu l’opportunité d’une vie. Est-ce que j’ai fait des erreurs ? Merci de me les avoir rappelées. Absolument. Est-ce que j’espère évoluer en tant que personne, pour faire mieux ? Absolument. »
« Ce n’est pas un métier facile »
Pressé par le journaliste, il admet : « Je regrette d’avoir fait des choses qui m’ont couvert de honte, moi et ma famille, ainsi que les amis qui m’avaient soutenu », avant d’expliquer que « ce n’est pas un métier facile ».
Au fil des gaffes et des emportements, il est rapidement devenu un sujet de moqueries et de caricatures des humoristes, comme Melissa McCarthy dont les imitations de Sean Spicer dans l’émission Saturday Night Live ont fait le tour du monde.
Il avait finalement jeté l’éponge, à cause, selon plusieurs médias américains, de l’embauche par Donald Trump d’un nouveau directeur de la communication, Anthony Scaramucci, en remplacement d’un homme qui avait lui-même démissionné en mai après seulement trois mois.