Un discours de 80 minutes qui aurait sans doute duré moitié moins sans tous les applaudissements et les hommages aux héros. Au final, peu d'annonces si ce n'est:

- Un décret pour garder Guantanamo ouvert.

- Une demande au Congrès de 1.500 milliards de dollars pour réparer les infrastructures.

- Son plan pour une «immigration au mérite» détaillé

«Aucun régime n'a plus oppressé son peuple que la Corée du Nord. Nous exerçons une pression maximale pour empêcher que» Pyongyang atteigne la capacité d'envoyer un missile nucléaire pouvant atteindre l'Amérique, promet Donald Trump. Qui rend ensuite hommage aux parents d'Otto Warmbier, ce jeune Américain mort dans une prison nord-coréenne, et au dissident Ji-Seong ho.

Il a également demandé au secrétaire à la Défense, James Mattis, de «rééxaminer notre politique de détention».

«Mais il reste encore beaucoup de travail, nous continuerons notre mission jusqu'à la défaite de Daesh», insiste Trump.

Le président américain détaille ses propositions sur l'immigration autour de 4 pilliers pour passer «à une immigration au mérite»:

• Régularisation de 1,8 million de dreamers (jeunes sans papiers)
• Sécuriser la frontière
• Mettre fin au système de la lotterie des cartes vertes
• Limiter le rapprochement familial pour lutter contre «l'immigration en chaîne», un dernier point qui a provoqué quelques huées des démocrates.

Nisa Mickens (16 ans) et Kayla Cuevas (15 ans) ont été tuées par des membres présumés du gang MS-13, dans l'Etat de New York.

Puis Donald Trump rend hommage à une famille qui a adopté un bébé né d'une mère addict à l'héroïne.

Bon, de là à ce que ça devienne une loi fédérale, il y a un fossé impossible à franchir.

Routes, ponts, chemins de fer... Le président américain demande au Congrès 1.500 milliards de dollars pour réparer les infrastructures américaines. Des démocrates y seront sans doute favorables, mais des conservateurs vont s'étrangler.

Après avoir parlé énergie, le président passe plusieurs minutes sur les médicaments et promet de faire baisser leur prix.

Et on n'entend que ça avec son micro.

«Nous aimons notre drapeau et nous sommes debout pour l'hymne», déclare Trump, longuement applaudi.

«Si vous travaillez dur, si vous croyez en l'Amérique, vous pouvez faire et devenir ce que vous voulez. D'où que vous veniez, il n'y a pas de meilleur moment pour vivre le rêve américain. Nous sommes tous unis par le même drapeau», continue Trump. Qui martèle «In God We trust», ajoutant que «la foi et la famille, pas le gouvernement et la bureaucratie sont le coeur de l'Amérique».

Trump fait référence à l'amende que les Américains ne souscrivant pas d'assurance santé devaient payer (elle a été supprimée lors de la réforme des impôts). Réactions contrastées entre les républicains et les démocrates.

C'est la tradition, les présidents emploient souvent «the state our our Union is strong». Trump a ajouté «car nos citoyens sont forts». Donald Trump dresse la liste de ses «succès», d'abord économiques, avec «un chômage au plus bas», y compris «pour les Afro-Américains et les hispaniques». Records à Wall Street, baisse des impôts, la liste est sans surprise.

Le président américain rend hommage aux «héros» de l'année, notamment une membre des secours lors de l'ouragan Harvey et un pompier californien qui a sauvé des enfants. Standing ovation pour l'élu Steve Scalise, blessé par balles, revenu au travail deux mois plus tard.

Il est longuement applaudi, surtout par les républicains.

De nombreux élus portent un ruban violet, c'est pour souligner leur engagement dans la crise des opioïdes, alors que plus de 60.000 Américains sont morts d'une overdose médicamenteuse en 2016.

Joe Kennedy, le petit-neveu de John F. Kennedy, vu comme une figure montante du parti démocrate, a été choisi pour répondre à Donald Trump. Mais Bernie Sanders a décidé de faire bande à part et tiendra un discours diffusé sur les réseaux sociaux.

Un discours de 80 minutes qui aurait sans doute duré moitié moins sans tous les applaudissements et les hommages aux héros. Au final, peu d'annonces si ce n'est:

- Un décret pour garder Guantanamo ouvert.

- Une demande au Congrès de 1.500 milliards de dollars pour réparer les infrastructures.

- Son plan pour une «immigration au mérite» détaillé

Il a également demandé au secrétaire à la Défense, James Mattis, de «rééxaminer notre politique de détention».

Nisa Mickens (16 ans) et Kayla Cuevas (15 ans) ont été tuées par des membres présumés du gang MS-13, dans l'Etat de New York.

Puis Donald Trump rend hommage à une famille qui a adopté un bébé né d'une mère addict à l'héroïne.

Routes, ponts, chemins de fer... Le président américain demande au Congrès 1.500 milliards de dollars pour réparer les infrastructures américaines. Des démocrates y seront sans doute favorables, mais des conservateurs vont s'étrangler.

Trump fait référence à l'amende que les Américains ne souscrivant pas d'assurance santé devaient payer (elle a été supprimée lors de la réforme des impôts). Réactions contrastées entre les républicains et les démocrates.

Le président américain rend hommage aux «héros» de l'année, notamment une membre des secours lors de l'ouragan Harvey et un pompier californien qui a sauvé des enfants. Standing ovation pour l'élu Steve Scalise, blessé par balles, revenu au travail deux mois plus tard.

Il est longuement applaudi, surtout par les républicains.