Boire ou… piloter, il faut choisir. Au lendemain de fêtes de fin d’année où les drones ont souvent constitué le cadeau incontournable, certains élus américains ont décidé de muscler leur législation.

Dans le New Jersey, un état du nord-est des États-Unis, le gouverneur sortant Chris Christie a signé lundi une loi qui rend illégal le pilotage de drones « d’une façon mettant en danger la vie ou la propriété d’autrui », ou « sous l’influence » d’alcool ou de drogue.

Six mois de prison et 1.000 dollars d’amende

Les contrevenants risquent une peine pouvant aller jusqu’à six mois de prison ou une amende de 1.000 dollars (820 euros)… Voire les deux.

Le texte prévoit également des sanctions pour toute personne utilisant un drone pour obtenir des informations sur un établissement pénitentiaire ou compromettant sciemment sa sécurité, ainsi que pour toute interférence avec la mission de personnels de secours.

Un problème récurrent

« Les drones entraînent de plus en plus de perturbations, en étant à l’origine de collisions évitées de justesse avec des avions, perturbant les opérations des pompiers ou en étant utilisés pour introduire illégalement des drogues ou d’autres produits de contrebande en prison », souligne la démocrate Annette Quijano, l’une des élus à l’origine du texte.

Aux États-Unis, en plus des règles adoptées par l’autorité aérienne fédérale (FAA), de plus en plus d’Etats légifèrent pour réglementer l’utilisation des drones. Selon l’association rassemblant les Parlements des États américains, quarante d’entre eux ont déjà adopté des textes en ce sens.