ETATS-UNISTrump s'engage derrière le candidat accusé d'agressions sur mineures

Trump met tout son poids derrière le candidat accusé d'agression sexuelle sur mineures

ETATS-UNISLe président américain veut une victoire de Roy Moore, la semaine prochaine, dans l'Alabama...
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Son soutien est désormais total. Lundi, Donald Trump s’est engagé à 100 % derrière Roy Moore, le candidat républicain au Sénat dans l’Alabama accusé d’avoir commis des agressions sexuelles sur des mineures il y a des décennies.

« Les démocrates qui refusent de donner ne serait-ce qu’un vote pour une réduction d’impôts massive sont la raison pour laquelle nous avons besoin que le républicain Roy Moore gagne en Alabama », a écrit le président américain sur Twitter, lundi matin.

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Le candidat républicain ultra-conservateur Roy Moore a été accusé par plusieurs femmes de comportements allant de baisers à des agressions sexuelles et attouchements. La plus jeune était alors âgée de 14 ans. Les faits les plus anciens remonteraient à la fin des années 1970, lorsqu’il avait la trentaine. Roy Moore était favori de la sénatoriale partielle du 12 décembre dans l’Alabama, avant la publication de ces accusations.

« Il dit que cela ne s’est pas passé »

C’est la première fois depuis ces révélations que Donald Trump lui apporte un soutien aussi clair, en le nommant. Jusqu’ici, il avait opté pour des formulations plus alambiquées, se limitant surtout à attaquer son adversaire démocrate.

« Il dit que cela ne s’est pas passé. Et, vous savez, il faut aussi l’écouter », avait-il déjà expliqué fin novembre. « La dernière chose dont nous avons besoin en Alabama et au Sénat est une marionnette de (Chuck) Schumer et de (Nancy) Pelosi », avait-il également tweeté, en référence aux chefs de l’opposition démocrate au Sénat et à la Chambre des représentants. L’élection du candidat démocrate Doug Jones, « serait un désastre ! », « ce serait MAUVAIS ! », avait-il écrit sur le réseau social.

Trump également accusé

Début novembre, après la publication dans le Washington Post du témoignage de quatre femmes qui accusaient M. Moore, la Maison Blanche avait pourtant indiqué que si les allégations étaient vraies, Roy Moore « devrait faire ce qu’il faut faire et se retirer ». Ivanka Trump, la fille du président, avait elle-même déclaré que « les prédateurs d’enfants ont leur place réservée en enfer ».

Une défaite de Roy Moore réduirait la courte majorité des républicains au Sénat, où ils disposent actuellement de 52 sièges sur 100. Actuellement, les deux hommes semblent être au coude à coude, mais il y a peu de sondages fiables disponibles.

Pour Donald Trump, l’affaire semble personnelle : il avait également été accusé de harcèlement et d’agressions sexuelles par une douzaine de femmes pendant la campagne. Mais il avait nié jusqu’au bout et réussi à créer la surprise face à Hillary Clinton.