OUPSDes milliers de sites pornos consultés par un député britannique

Grande-Bretagne: Des milliers de sites pornographiques consultés par un député

OUPSDamien Green, un très proche de la Première ministre britannique Theresa May, serait accro au porno…
Un député britannique, adjoint de la Première ministre Theresa May, avait pour habitude de consulter des milliers de sites pornographiques dans son bureau du Parlement, selon les confidences d'un ancien détective de Scotland Yard.
Un député britannique, adjoint de la Première ministre Theresa May, avait pour habitude de consulter des milliers de sites pornographiques dans son bureau du Parlement, selon les confidences d'un ancien détective de Scotland Yard. - Damien Meyer afp.com
Dorian Debals

D. D.

La pression monte sur le plus proche allié du cabinet de Theresa May, Damian Green. Un détective, qui a examiné son ordinateur, a publiquement expliqué qu’il contenait des milliers d’images pornographiques.

L’ancien agent de Scotland Yard, Neil Lewis, a déclaré que l’historique web de Green, qui avait été saisi en 2008 alors qu’il était porte-parole de l’opposition, montrait que des sites pornographiques avaient été massivement visionnés.

Une information qui n’aurait pas dû être rendue publique

Après avoir rendu publique ces informations, une enquête a été ouverte par Scotland Yard sur le détective Neil Lewis, qui a pris sa retraite de la police métropolitaine en 2014. La police britannique a expliqué que « les informations confidentielles recueillies au cours d’une enquête de police ne devraient pas être rendues publiques ».

Dans sa première interview télévisée sur l’enquête, un journaliste de la BBC a demandé à Lewis comment il pouvait être sûr que c’était Green, désormais premier secrétaire d’Etat et adjoint de May, qui avait accédé aux images. Il a répondu : « L’ordinateur était dans le bureau de Green, sur son bureau, connecté, avec son compte et son nom ».

Pas d’images extrêmes ou pédopornographiques

« Entre la pornographie, il envoyait des courriels à partir de son compte professionnel, de son compte personnel, lisait des documents… C’est ridicule de suggérer que quelqu’un d’autre aurait pu le faire. »

Lewis indique avoir été choqué par ce qu’il a trouvé : « J’ai remarqué beaucoup de pornographie. Il y en avait beaucoup. J’ai été surpris de voir ça sur un ordinateur du Parlement. J’ai dû prendre du recul parce que je ne m’attendais pas à ça. », a-t-il confié. Selon lui, les images n’étaient pas extrêmes et ne présentaient aucune image d’enfants ou d’abus sexuels.