Bali: Des milliers de touristes quittent l'île après la réouverture de l'aéroport
VOLCAN•Plus de 100.000 voyageurs attendent de quitter l'île paradisiaque...20 Minutes avec AFP
Le volcan Agung menace toujours d’entrer en éruption mais ses cendres ont commencé à se dissiper. Des milliers de touristes étrangers ont ainsi pu quitter Bali ce jeudi, au lendemain de la réouverture de l’aéroport de Denpasar fermé pendant trois jours en raison d’épaisses colonnes de cendres rejetées dans l’atmosphère.
Le niveau d’alerte du mont Agung reste à son niveau le plus élevé, mais un changement de direction du vent a permis la réouverture mercredi après-midi par les autorités de l’aéroport international de l’île la plus touristique d’Indonésie.
« Les vols ont repris et la situation revient progressivement à la normale »
Quelque 120.000 voyageurs étaient bloqués depuis ce lundi sur cette île aux plages paradisiaques qui attire des vacanciers du monde entier, en raison de l’activité sismique du mont Agung qui a par ailleurs entraîné l’évacuation de dizaines de milliers d’habitants vivant aux alentours du volcan.
« Depuis la réouverture de l’aéroport, les vols ont repris et la situation revient progressivement à la normale », a déclaré un porte-parole de l’aéroport international, Israwadi, qui n’a qu’un patronyme comme nombre d’Indonésiens.
Une éruption majeure peut survenir à tout moment
Plus de 4.500 personnes se sont envolées de Denpasar, ont précisé les autorités locales. En revanche, l’aéroport international de Lombok, île voisine de Bali, était à nouveau fermé ce jeudi en raison des cendres du volcan se dirigeant dans sa direction.
Culminant à un peu plus de 3.000 mètres et situé à environ 75 kilomètres des principales destinations touristiques de Kuta et Seminyak, le volcan émet d’épaisses colonnes de fumée grise faisant craindre une éruption majeure à tout moment.
Des experts observent que l’activité récente du volcan correspond à celle qui avait été constatée lors de l’éruption majeure survenue il y a cinquante-quatre ans. Environ un milliard de tonnes de débris avaient été rejetés dans l’atmosphère jusqu’à Jakarta, à un millier de kilomètres, provoquant une obscurité qui avait fait baisser la température du globe de 0,3 degrés pendant un an.