DIVORCELa négociation financière sur le Brexit n'est «pas encore terminée»

Brexit: Malgré les rumeurs, la négociation financière n'est «pas encore terminée»

DIVORCELes progrès ne sont pour l’heure pas « suffisants », a estimé le négociateur en chef de l’Union européenne…
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Aucun accord n’a pour l’heure été trouvé sur le montant de la facture que pourrait régler le Royaume-Uni en quittant l'Union européenne. Le négociateur en chef de l'UE sur le Brexit, Michel Barnier, a démenti mercredi qu’un arrangement ait été conclu mais dit espérer que ce soit le cas « la semaine prochaine ».

« On lit beaucoup de choses dans la presse sur ce sujet ces jours-ci » mais « nous avons encore à travailler, la négociation n’est pas encore terminée à ce sujet », a-t-il déclaré concernant le volet financier des discussions lors d’une conférence de presse à Berlin.

« Nous ne sommes pas encore, au moment où je vous parle, au stade de réels progrès suffisants qui me permettraient de constater » un accord, a-t-il déclaré.

Le chiffre d’au moins 60 milliards d’euros évoqué

Toutefois, il a affirmé avoir bon espoir que ce soit rapidement le cas : « j’espère très vite, la semaine prochaine ». Une rencontre au sommet entre Londres et l’UE est prévue le 4 décembre. Plusieurs médias britanniques, parmi lequels la BBC, ont fait état ce mercredi d’un accord trouvé entre les deux parties sur un mode de calcul pour le solde à payer par la Grande-Bretagne dans la perspective de la sortie de l’UE.

Deux sources ont notamment indiqué au journal britannique The Telegraph que Londres et l’UE étaient tombés d’accord en fin de semaine dernière sur une méthode permettant d’arriver au final à un chiffre compris entre 45 et 55 milliards d’euros pour régler cette question, l’un des principaux points d’achoppement des négociations sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Côté européen, le chiffre d’au moins 60 milliards d’euros à régler par le Royaume-Uni pour sa sortie a été évoqué ces derniers mois.

Des négociations jusqu’au 4 décembre

« Je vois bien les articles, les rumeurs, les informations » et « je vous répète que sur les trois sujets clés de ces négociations, les citoyens, les frontières et le budget, nous avons besoin encore de travailler », a souligné Michel Barnier. L’objectif est d’atteindre un « stade de progrès suffisant » pour avoir accord, a-t-il dit. « Pour l’instant nous n’y sommes pas et nous continuons à travailler », a ajouté Michel Barnier.

Ce travail va se poursuivre « dans les prochains jours » jusqu’à la rencontre le 4 décembre entre Theresa May, la Première ministre britannique, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, et celui du Conseil européen, Donald Tusk, a souligné Michel Barnier. Donald Tusk a donné à la Grande-Bretagne jusqu’à cette date pour parvenir à des progrès suffisants sur tous les sujets de contentieux.