Tanzanie: Les drones, la nouvelle arme pour combattre la malaria
PREVENTION•Les drones identifient les lacs où se trouvent les larves de moustiques…20 Minutes avec agence
Chaque année, la malaria touche 200 millions de personnes dans le monde et tue 50.000 personnes. Aussi appelée paludisme, la maladie est transmise par le moustique.
Contre ce fléau, l’université d’Aberystwyth au Pays de Galles (Royaume-Uni) s’est associée avec le programme d’élimination de la malaria de Zanzibar (Tanzanie). Leur solution ? Utiliser un drone pour traquer les larves.
Inspecter une rizière en 20 minutes
Sur l’île de Zanzibar, la distribution d’insecticides a déjà réduit la transmission du paludisme. Faute de cibler les foyers infectieux, cette mesure reste insuffisante. Avec un drone, l’université d’Aberystwyth cartographie les plans d’eau.
L’appareil repère la présence de larves de moustiques, pour permettre un traitement au larvicide. Un drone standard, comme le Phantom 3 de DJI, inspecte une rizière de 30 hectares en seulement 20 minutes, précise Presse-Citron.
Images envoyées sur les smartphones
Les images nécessitent ensuite une après-midi d’analyse. Elles pourraient à terme être envoyées directement sur le smartphone des responsables de la pulvérisation. Sur leur appareil, ces personnes suivraient ainsi l’opération en temps réel.
Cette technologie présente deux inconvénients. Le survol régulier des populations pose un problème de respect de la vie privée. Par ailleurs, le vrombissement du drone peut perturber la faune et avoir un impact négatif sur la conservation de l’écosystème.