CEREMONIELes funérailles hors-norme du roi de Thaïlande ont commencé

Thaïlande: Sujets agenouillés, palanquin doré... Les funérailles hors-norme du roi ont commencé

CEREMONIELes Thaïlandais célèbrent avec faste ce jeudi la fin d’un deuil d’un an…
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

L'essentiel

  • Sont organisées ce jeudi en Thaïlande les obsèques du roi décédé il y a un an.
  • Dans cette monarchie constitutionnelle, le monarque est très respecté, comme en témoignent les sujets et officiels agenouillés au passage de son cercueil.
  • La cérémonie grandiose a coûté plus de 76 millions d’euros.

Plus de 76 millions d’euros. C’est la somme dépensée par la junte au pouvoir en Thaïlande afin d’organiser les funérailles ce jeudi du roi décédé il y a plus d’un an. Palanquin doré surmonté d’une urne funéraire en bois précieux, sujets et officiels agenouillés… Ces obsèques respectent une scénographie découlant d’une tradition ancienne dans le pays.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Il détenait, avec plus de 70 ans sur le trône, le record mondial du plus long règne.

Prosternation à genoux

Une foule de plus de 200.000 personnes était massée, agenouillée, sous un soleil de plomb, le long de la procession funéraire. Et nombre d’entre elles étaient en pleurs. Que ce soit devant l’urne funéraire de Bhumibol Adulyadej ou devant le nouveau roi, Maha Vajiralongkorn, les dignitaires se sont également agenouillés, comme le veut la tradition.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Il s’agit de ne pas être plus haut que le roi, qui a un statut semi-divin en Thaïlande, pays qui reste très traditionnel en dépit du développement économique. Pas question ici de se relever après une rapide génuflexion : les dignitaires âgés qui se sont prosternés jeudi devant le nouveau roi devaient reculer à genoux.

Près de 1.000 soldats en costumes traditionnels multicolores, contrastant avec une foule tout en noir, ont aussi pris place dans le cortège funéraire, qui doit aller du palais vers le crématorium. Cette distance de moins de trois kilomètres doit leur prendre plusieurs heures à parcourir, le cérémonial impliquant une marche très lente.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Au centre du cortège : un palanquin doré porté par plusieurs dizaines d’hommes en costume orange, avec l’urne funéraire royale au sommet. De chaque côté de l’urne, deux hommes en blanc, portant de longs chapeaux pointus : il s’agit des médecins personnels du roi Bhumibol, qui a été hospitalisé pendant des années avant de mourir en octobre 2016.

En tête de convoi, dans un autre palanquin doré, était assis un moine bouddhiste, installé au sommet d’une tour portée à dos d’hommes.