Le voisin de l’étudiante française tuée à Liège reconnaît le meurtre

Belgique: Le voisin de l'étudiante française tuée à Liège reconnaît le meurtre

BELGIQUEL’homme, connu de la justice pour plusieurs viols était encore sous surveillance et porteur d’un bracelet électronique…
Clémence Apetogbor

C. Ape.

L'essentiel

  • Louise, une étudiante française, a été retrouvée morte lundi à Liège en Belgique.
  • La jeune femme a été retrouvée étranglée et poignardée dans son appartement.
  • Son voisin, Patrick V. a reconnu les faits devant les enquêteurs belges.

Un homme de 54 ans a reconnu le meurtre de Louise, la jeune étudiante française retrouvée morte dans son appartement lundi à Liège. Le parquet de Liège a indiqué que Patrick V. a d’abord nié les faits. Mais « face à l’interrogatoire et aux incohérences pointées par les enquêteurs, il a reconnu son geste », rapporte France Bleu, citant le parquet.

L’homme, connu de la justice pour plusieurs viols était encore sous surveillance et porteur d’un bracelet électronique. Il a été placé sous mandat d’arrêt pour meurtre.

La thèse du crime crapuleux rapidement écartée

Les enquêteurs ont rapidement écarté la thèse du crime crapuleux alors que l’appartement de la jeune femme d’une vingtaine d’années, dans lequel son corps a été retrouvé, n’avait pas été fouillé. S’inquiétant de ne pas pouvoir joindre la jeune femme, un de ses proches s’est rendu chez Louise lundi, faisant la macabre découverte.

La jeune femme a été étranglée et poignardée au thorax. Aucune trace d’agression sexuelle n’aurait été relevée. D’après le site de Sudinfo, du sang a été retrouvé dans l’appartement ainsi que sur un vêtement se trouvant dans un sac-poubelle.

Condamné pour viol à deux reprises

Patrick V. a été condamné à deux reprises pour viol en 2004 et 2006 avant d’être libéré en 2015, rapporte la presse locale. L’homme connaissait sa victime, poursuit Sudinfo. En 2014, il avait glissé un mot sous la porte de Louise complètement nue. L’étudiante en médecine vétérinaire à l’université de Liège avait signalé les faits à la police. Pourtant, déplorent les amis de Louise, « il n’y avait eu aucun suivi ».

« Elle nous avait raconté que, ce jour-là, elle avait vu que quelqu’un glissait un mot sous sa porte. Au lieu de le ramasser tout de suite, elle avait ouvert la porte et était tombée nez à nez avec son voisin, tout nu devant elle », raconte une amie de Louise. Pris sur le fait, l’homme avait regagné son appartement, situé un étage au-dessus. « Elle a tout de suite téléphoné à son copain Pierre-Arthur qui est venu avec un ami et ils sont allés frapper à la porte du voisin. Comme il n’ouvrait pas, ils sont allés le lendemain faire une déposition à la police de Liège en expliquant les faits. »