ETATS-UNISLes Etats-Unis ne vendront plus d'armes aux gardes du corps d'Erdogan

Turquie: Les Etats-Unis ne vendront plus d'armes aux gardes du corps d'Erdogan

ETATS-UNISDes membres du service de protection du président turc s’en étaient pris à des manifestants en mai dernier à Washington...
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Le gouvernement américain a décidé de geler les ventes d’armes au service de protection du président turc Recep Tayyip Erdogan, dont des gardes du corps s’en étaient pris à des manifestants en mai dernier à Washington, ont affirmé lundi deux sénateurs des Etats-Unis. Selon les deux membres du Congrès américain, Patrick Leahy et Chris Van Hollen, la décision a été prise après le dépôt de leur proposition de loi qui allait en ce sens.

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La nouvelle position de Washington devrait donc bloquer une vente d’armes d’une valeur de 1,2 million de dollars par une société basée dans le New Hampshire, Sig Sauer, à ce service de protection. Celui-ci avait été au centre d’une vive controverse après avoir agressé des manifestants qui protestaient contre le président turc durant sa visite présidentielle dans la capitale américaine le 16 mai.

« Nous devrions également cesser de vendre des armes à police turque »

« Cette vente aux agents qui assurent la sécurité du président Erdogan n’aurait jamais dû être approuvée, compte tenu de leurs antécédents en matière d’utilisation excessive de la force », ont dénoncé Patrick Leahy et Chris Van Hollen dans un communiqué commun. « Nous devrions également cesser de vendre des armes aux unités de la police nationale turque, qui arrête arbitrairement et abuse de son pouvoir à l’encontre de citoyens turcs qui critiquent le gouvernement dans le calme ».

Dix-neuf membres du service de sécurité de Recep Tayyip Erdogan ont été poursuivis pour les faits qui se sont produits devant la résidence de l’ambassadeur de Turquie et qui ont conduit à l’hospitalisation de plusieurs manifestants. En réponse à ces accusations, le président turc a dénoncé une « démonstration scandaleuse de la façon dont la justice américaine fonctionne », qualifiant au passage les manifestants de « terroristes ».