POLITIQUEKenya: Début du vote pour des élections générales très serrées

Kenya: Début du vote pour des élections générales très serrées

POLITIQUEQuelque 19,6 millions d’électeurs sont appelés aux urnes…
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Jour décisif au Kenya. Les Kényans sont appelés aux urnes ce mardi en nombre et dans le calme pour des élections générales âprement disputées, et notamment une présidentielle serrée entre le sortant Uhuru Kenyatta et son rival de l’opposition Raila Odinga.

De Kisumu, la grande ville de l’ouest, à Nakuru dans la vallée du Rift en passant par Kibera, le plus grand bidonville de Nairobi, les bureaux de vote ont ouvert leurs portes peu après 6h (3h GMT).

Les électeurs doivent élire leur président, leurs députés, sénateurs, gouverneurs et élus locaux

Des files d’attentes de plusieurs centaines de mètres et les nombreux témoignages d’électeurs ayant passé la nuit devant les bureaux de vote attestaient d’une ferveur démocratique que les accusations de fraudes lors des précédentes élections n’ont pas entamée.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Quelque 19,6 millions d’électeurs sont appelés jusqu’à 17h (14h GMT) à départager Uhuru Kenyatta, fils du premier président du Kenya indépendant, et Raila Odinga, vétéran de la politique kényane, candidat pour la quatrième et probablement dernière fois à la présidentielle. Ce dernier a accusé le pouvoir de vouloir truquer l’élection tout au long d’une campagne acrimonieuse qui a fait ressurgir le spectre des violences électorales de 2007-2008, les pires enregistrées dans cette ex-colonie britannique depuis son accession à l’indépendance en 1963.

Outre la présidentielle, les électeurs, répartis dans quelque 41.000 bureaux de vote, doivent élire leurs députés, sénateurs, gouverneurs, élus locaux et représentantes des femmes à l’Assemblée, sous la surveillance de missions électorales de l’Union africaine et de l’Union européenne notamment. Les autorités électorales auront une semaine pour publier des résultats officiels définitifs.