États-Unis: Son maillot de bain jugé trop sexy, elle est exclue d'une piscine
FAITS DIVERS•Un homme aurait conseillé à Tory Jenkins de se prendre en photo ou de se « regarder dans un miroir » pour comprendre combien son maillot était « inapproprié »…20 Minutes avec agence
Tori Jenkins, une jeune Américaine, a dû quitter la piscine d’une résidence de Seymour, dans le Tennessee (Sud des États-Unis), parce qu’elle portait un maillot de bain une pièce jugée trop racoleur.
C’est son fiancé Tyler qui, la semaine dernière, a livré son indignation sur sa page Facebook : « Aujourd’hui, soit ma fiancée changeait de maillot de bain, soit elle devait porter un short par-dessus, soit elle devait quitter la piscine ».
a
Accusée de porter un maillot de bain « string »
Le compagnon raconte l’épisode. « Tori a été accusée de porter un maillot de bain « string » et on nous a dit que certaines personnes s’étaient plaintes alors que cela faisait à peine trois minutes que nous étions là », explique l’Américain dans un long message partagé plus de 30.000 fois.
Interloqué, le couple est allé à la rencontre d’un responsable de l’immeuble. Loin de trouver du soutien, celui-ci a insisté pour que la jeune femme prenne une photo ou se « regarde dans un miroir » pour comprendre combien sa tenue était « inappropriée ». Apparemment, le maillot de l’Américaine n’était pas convenable devant les enfants de l’immeuble.
Victime du sexisme
La nageuse a concédé qu’il avait parfois tendance à remonter. Une femme lui aurait alors répondu qu’un maillot de bain normal couvre entièrement les fesses, d’après le récit de Tyler. « Aujourd’hui, on a dit à ma fiancée qu’elle est moins importante que la manière dont se sentent les hommes autour d’elle. Que Tori était moins importante que les pulsions sexuelles des hommes à son égard », résume le fiancé.
Le lendemain, Tori Jenkins a également posté un message sur son compte Facebook et s’avoue surprise du soutien qu’elle a reçu.
Elle commence par expliquer avoir choisi le maillot de bain qui lui semblait le plus approprié à son physique et a terminé par : « Aucun homme ou femme n’a le droit de me faire sentir inconfortable dans ma propre peau ».