AFRIQUEAttaque djihadiste à Bamako: Deux morts, trente otages libérés

Attaque contre un site touristique à Bamako: Deux personnes tuées, trente otages libérés

AFRIQUECinq djihadistes ont été tués par les forces maliennes et françaises...
Des soldats français de l'opération Barkhane dans le nord du Mali, le 25 octobre 2016.
Des soldats français de l'opération Barkhane dans le nord du Mali, le 25 octobre 2016. - STRINGER / AFP
Philippe Berry

P.B. avec AFP

Deux morts, trente otages libérés et cinq djihadistes tués. C'est le bilan d'une attaque qui s'est déroulée dimanche contre un centre de villégiature de Bamako fréquenté par les Occidendaux.

"C'est une attaque djihadiste. Les forces spéciales maliennes sont intervenues", a déclaré le ministre malien de la Sécurité, Salif Traoré. Elles ont été appuyées dans leur assaut par les militaires de l'opération française antijihadiste Barkhane et de la mission de l'ONU (Minusma). Après de longues heures de traque, "nous avons récupéré les corps de deux assaillants abattus", a déclaré le ministre à la presse, ajoutant que pour "deux autres", les troupes étaient "en train de ratisser pour retrouver les corps", sans préciser s'il en restait encore en fuite.

Une Franco-Gabonaise tuée

"Nous avons éliminé cinq terroristes", a-t-il ensuite affirmé à l'AFP, sans indiquer leur nationalité. "Nous avons pu extraire ou exfiltrer près de 36 clients ou travailleurs du campement", a-t-il ajouté, dont une quinzaine de Français et environ autant de Maliens.Une cliente franco-gabonaise est décédée à l'hôpital, et une autre personne, en cours d'identification, a été tuée, selon le ministère.

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Une région souvent visée par Aqmi

La dernière attaque jihadiste visant des Occidentaux dans la capitale malienne remonte à celle de mars 2016, contre l’hôtel Nord-Sud de Bamako, abritant la mission de l’Union européenne qui entraîne l’armée malienne (EUTMMali). Un assaillant avait été tué.

Le 20 novembre 2015, un attentat contre l’hôtel Radisson Blu avait fait 20 morts, outre ses deux auteurs. Il avait été revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), en coordination avec le groupe jihadiste de l’Algérien Mokhtar Belmokhtar, Al-Mourabitoune, qui avait scellé à cette occasion son ralliement à Aqmi. L’état d’urgence est en vigueur au Mali quasiment sans interruption depuis. La semaine dernière, Washington avait émis une alerte face à une hausse du risque terroriste.

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