Trump annule l'accord avec Cuba, La Havane «réitère sa volonté» de dialoguer
DIPLOMATIE•« Maintenant que je suis président, l’Amérique va dénoncer les crimes du régime Castro », a déclaré Trump...20 Minutes avec AFP
Le président des Etats-Unis Donald Trump a annoncé vendredi l’annulation avec effet immédiat de l’accord conclu entre Washington et La Havane fin 2014, dénonçant depuis Miami le caractère « brutal » du régime castriste.
Il a dénoncé dans son discours l’accord conclu par son prédécesseur Barack Obama qui « n’aide pas les Cubains et enrichit le régime ».
« L’Amérique va dénoncer les crimes du régime Castro »
« Avec effet immédiat, j’annule l’accord totalement inéquitable signé avec Cuba par la dernière administration », a-t-il lancé, promettant un « meilleur accord » pour les Cubains et les Etats-Unis.
« Maintenant que je suis président, l’Amérique va dénoncer les crimes du régime Castro », a-t-il déclaré, déplorant les souffrances des Cubains « pendant près de six décennies ».
« Nous savons ce qui se passe et nous nous souvenons de ce qui s’est passé », a-t-il ajouté.
Il a également appelé à la libération de tous les prisonniers politiques détenus sur l’île communiste : « Nous ne lèverons pas les sanctions sur le régime cubain avant que tous les prisonniers politiques soient remis en liberté », a-t-il ajouté.
Cuba regrette ces nouvelles restrictions et appelle au dialogue
Dans un communiqué lu sur l’antenne de la télévision d’Etat, La Havane a « dénoncé les nouvelles mesures de durcissement de l’embargo » imposé à l’île depuis 1962, tout en réitérant « sa volonté de continuer le dialogue respectueux et la coopération » engagés avec les Etats-Unis depuis 2015.
Pointant du doigt « une rhétorique hostile qui rappelle les temps de la confrontation ouverte » et le « recours aux méthodes coercitives du passé », le gouvernement cubain a regretté un « retour en arrière dans les relations entre (les) deux pays ».
« Toute stratégie visant à changer le système politique, économique et social à Cuba, que ce soit à travers des pressions (…) ou en employant des méthodes plus subtiles, sera condamnée à l’échec », a prévenu le gouvernement de Raúl Castro.