SANTEUne fillette s'étouffe avec sa toupie «hand spinner»

Etats-Unis: Une fillette s'étouffe avec sa toupie «hand spinner»

SANTECette toupie manuelle déstressante est très à la mode dans les cours de récré…
20 Minutes avec agence

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Une jeune Américaine de 10 ans, Britton Joniec, a échappé au pire le 13 mai dernier. La fillette a failli s’étouffer avec une petite pièce de son « hand spinner », une toupie manuelle qui fait fureur auprès des écoliers du monde entier.

Initialement vendue comme gadget déstressant, notamment auprès des enfants souffrant d’hyperactivité, le « hand spinner », ou « toupie fidget », est composé de trois parties mobiles tournant autour du noyau central grâce à un roulement à billes.

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La fillette s’étrangle dans la voiture

L’accident s’est produit dans la voiture de la famille, au retour d’une compétition de natation. En voulant nettoyer sa toupie, la petite fille a avalé par mégarde l’un des anneaux en métal du jouet.

La mère de famille, Kelly Rose, en entendant sa fille s’étrangler et en la voyant baver abondamment, a rapidement compris que quelque chose n’allait pas, comme elle l’explique sur Facebook. Elle a tenté sans succès la manœuvre de Heimlich sur l’enfant, avant de l’emmener aux urgences.

L’anneau repéré grâce à une radiographie

« Je me suis précipitée aux urgences où ils l’ont prise en charge pour l’empêcher d’étouffer. Ils avaient du mal à localiser l’objet étranger (…) et ils nous ont transférés d’urgence en ambulance à l’hôpital pour enfants du Texas », raconte la maman.

C’est finalement grâce à une radiographie que les médecins ont pu localiser l’anneau du « hand spinner », qui s’était logé dans l’œsophage de l’enfant. Il a pu être retiré sous endoscopie.

Une polémique de plus

Cette mésaventure constitue une polémique supplémentaire dont le « hand spinner » se serait bien passé : le jouet a déjà été banni de nombreuses cours de récréation dans le monde entier, notamment aux Etats-Unis où certains enseignants lui reprochent de déconcentrer les élèves. « Les enfants les échangent ou les tournent au lieu d’écrire », déplore Kate Ellison, directrice d’une école de Washington, citée par le Chicago Tribune.

Elle a récemment interdit ces toupies, précisant que l’école possédait d’autres solutions - comme des balles anti-stress - pour les enfants ayant du mal à canaliser leur énergie.