ENQUÊTELa France écarte la thèse d'une explosion de l'A320 d'Egyptair

Crash d’Egyptair: Pas de traces d'explosif sur les corps des victimes

ENQUÊTEAucune trace de TNT n'a été retrouvée sur les corps des 12 Français...
Manon Aublanc

Manon Aublanc

Selon une information du Figaro, les gendarmes français auraient confirmé l’absence de traces d’explosifs sur le corps des passagers du vol MS 804. Une conclusion qui contredit la version des enquêteurs égyptiens, qui avançaient la piste de l’explosion d’une bombe en vol depuis le premier jour.

Le ministre de l’aviation civile égyptien privilégiait la piste de l’attentat

Le 17 janvier dernier, au moment du rapatriement des corps des 12 Français morts dans le crash de l’Airbus A320 d’Egyptair, les gendarmes de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) avaient réalisé des prélèvements sur les dépouilles. Le but était de savoir si les corps portaient des traces d’explosifs (TNT), comme cela avait été avancé par les autorités égyptiennes. Une thèse maintenant réfutée par les gendarmes français, excluant la piste de l’explosion d’une bombe en vol.

Le 19 mai 2016, l’Airbus A320 d’Egyptair qui reliait Charles-de-Gaulle au Caire s’est écrasé avec 66 personnes à bord, entre la Crête et la côte nord de l’Egypte. Quelques heures après le crash, le ministre de l’aviation civile égyptien, Chérif Fathi, avait avancé la thèse terroriste : « La possibilité d’un attentat est plus grande que celle d’un problème technique », déclarait-il.