Une publicité sexiste provoque un tollé sur la Toile aux Etats-Unis
FAIL•Chelsea Clinton a taclé la bijouterie à l’origine de la publicité sur Twitter…Clémence Apetogbor
«Parfois, on peut jeter sans problème des pierres sur les filles ». Le slogan publicitaire d’une bijouterie de Caroline du Nord, aux Etats-Unis, est loin d’être passé inaperçu près d’Asheville, où il a été placardé la semaine dernière, mais aussi sur la Toile.
Ce slogan a provoqué un tollé, les internautes dénonçant son caractère sexiste, rapporte la chaîne américaine CNN.
« Faites mieux. Soyez meilleurs »
« Parler des filles battues n’est jamais drôle. JAMAIS », a réagi Chelsea Clinton, fille de Bill et Hillary, sur Twitter.
« Je suppose que c’est drôle parce que vous pensez que les violences faites aux femmes sont drôles ? Faites mieux. Soyez meilleurs », a écrit à la bijouterie Spicer Greene une internaute sur le même réseau social.
Des tweets auxquels a réagi jeudi la bijouterie Spicer Greene en présentant ses excuses « à ceux qui ont été offensés par leur récent panneau publicitaire » par le biais d’un communiqué.
« Nous ne voulons fermer les yeux sur aucun type de violences, a fait savoir Spicer Greene. Nous sommes assez humbles pour comprendre que nous avons fait une erreur et assez humbles pour avoir connaissance du contexte dans lequel nous nous exprimons. Nous ne voulions pas créer la controverse et notre slogan a diffusé un message qui n’était pas le nôtre. Nous voulions faire un jeu de mots pour encourager l’acte d’amour qu’est celui d’offrir un cadeau et nous sommes profondément attristés de savoir qu’il a pu offenser ».
A chaque mois sa publicité sexiste ?
Le mois dernier, toujours en Caroline du Nord, c’est un autre panneau publicitaire qui a fait parler de lui. « Les vrais hommes subviennent aux besoins, et les vraies femmes aiment ça » pouvait-on lire sur l’autoroute reliant Winston-Salem à Greensboro, comme le rapportait déjà CNN.
« Nous ne supportons aucun des camps. Nous sommes juste un diffuseur », s’était défendu sur CNN Bill Whiteheart, président de l’agence propriétaire dudit panneau publicitaire. Le groupe anonyme à l’origine de cette publicité, n’a pas hésité à payer 2.000 dollars pour le rester.