20 Minutes avec AFP
Quelques heures après l’attaque meurtrière perpétrée mercredi à Londres, huit personnes ont été arrêtées ce jeudi matin. « Nous avons procédé au total à huit », a indiqué la police londonnienne.
Un bilan revu à la baisse
La police a par ailleurs revu à la baisse le bilan de l’attaque la plus meurtrière ayant frappé le Royaume-Uni depuis douze ans. Il est désormais de trois morts, contre quatre annoncés auparavant : un policier de 48 ans, un homme d’une cinquantaine d’année et une femme d’une quarantaine d’années. Le principal suspect a été abattu. Sept personnes sont toujours hospitalisées dans un état critique, a ajouté le commandant Rowley.
Plusieurs médias britanniques avaient fait état d’une opération d’envergure à Birmingham, au centre du pays, liée à l’auteur présumé de l’attaque.
La BBC a rapporté que la voiture utilisée par l’assaillant pour faucher les piétons sur le pont de Westminster a été louée à Birmingham.
La piste du « terrorisme islamiste » privilégiée
La deuxième ville du Royaume-Uni est un fief des islamistes britanniques. Mohamed Abrini, « l’homme au chapeau » des attentats de Bruxelles l’an dernier et suspect-clé des tueries de Paris et Saint-Denis en novembre 2015 y avait séjourné l’été précédent ces attaques.
Scotland Yard a annoncé mercredi soir que la piste du « terrorisme islamiste » était privilégiée pour l’attaque à Londres, qui a fait trois morts, outre l’assaillant, et une quarantaine de blessés près du Parlement de Westminster.
Un homme vêtu de noir et portant une barbe a lancé mercredi en début d’après-midi sa voiture contre la foule sur le pont de Westminster, face à Big Ben, tuant deux personnes et en blessant des dizaines d’autres. Il a ensuite poignardé à mort un policier en essayant de pénétrer dans le Parlement avant d’être abattu.