ETATS-UNISMise sur écoute: «On a quelque chose en commun» avec Merkel, ironise Trump

VIDEO. Accusations de mise sur écoute: «On a quelque chose en commun» avec Merkel, ironise Trump

ETATS-UNISLe président américain reçoit la chancelière allemande à la Maison Blanche...
Philippe Berry

P.B.

Leur premier contact a été un peu crispé. Mais vers la fin de la conférence de presse, Donald Trump et Angela Merkel étaient visiblement plus à l’aise, vendredi, pour la visite de la chancelière à la Maison Blanche. Alors qu’il continue d’accuser Barack Obama de l’avoir mis sur écoute, malgré l’absence totale de preuves, le président américain a ironisé, lançant à Merkel : « On a quelque chose en commun, peut-être ».

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La chancelière allemande n’a pas mordu à l’hameçon, indiquant poliment que Donald Trump avait « sa propre philosophie ». La surveillance présumée par la NSA de son téléphone portable avait provoqué une grave crise diplomatique entre les deux pays.

« Demandez à Fox », répond Trump

Lors du point presse, les journalistes allemands ont été beaucoup plus directs que leurs homologues américains. Ils ont notamment demandé à Donald Trump s’il maintenait ses accusations contre le renseignement britannique, qui aurait, selon le porte-parole de la Maison Blanche, pu être utilisé par Obama pour espionner Trump et ses collaborateurs. « Tout ce que j’ai fait est de citer » l’ancien juge Napolitano, qui a fait ses allégations sur Fox News, s’est défendu Trump, ajoutant : « Demandez à Fox ».

Le problème, c’est que le juge Napolitano est un commentateur, et pas un journaliste. Dans la foulée, Shepard Smith, un présentateur de la chaîne, a mis les choses au clair : « Fox News ne peut pas confirmer le commentaire du juge Napolitano. Fox News n’a aucune preuve que le président des Etats-Unis ait été surveillé par le passé de quelque façon que ce soit. Point barre. »

De plus en plus isolé sur ce dossier, Trump a été désavoué par le Speaker de la Chambre des représentants, Paul Ryan, par deux commissions du Congrès, par son ministre de la Justice, par un représentant de Barack Obama et par l’ancien directeur du renseignement. Ça commence à faire beaucoup.