JUSTICEAssassinat de Kim: L'enquête pas impartiale, pour l'ambassadeur nord-coréen

Assassinat de Kim: L'enquête pas impartiale, selon l'ambassadeur nord-coréen

JUSTICELes investigations ont été mal « orientées par la police malaisienne », selon Kang Chol…
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

L’enquête malaisienne sur l’assassinat à Kuala Lumpur du demi-frère en disgrâce du numéro un nord-coréen n’est pas impartiale, a déclaré ce lundi l’ambassadeur de Corée du Nord expulsé par la Malaisie, peu avant de quitter le pays. Les investigations ont été mal « orientées par la police malaisienne. Ils ont procédé à une autopsie sans consentement et participation de l’ambassade de la Corée du Nord et arrêté plus tard un citoyen nord-coréen sans preuve indubitable sur son implication dans l’incident », a déclaré Kang Chol à l’aéroport international de Kuala Lumpur.

Huit Nord-Coréens soupçonnés d’avoir joué un rôle

Dès le début de cette affaire, la Corée du Sud a pointé un doigt accusateur sur son voisin du Nord, parlant d’un « ordre permanent » de Kim Jong-Un pour éliminer son demi-frère, qui vivait en exil depuis des années et s’était montré critique envers le régime.

Kuala Lumpur a été contraint vendredi de libérer le seul suspect nord-coréen détenu dans cette affaire, faute de preuves. Ri Jong-Chol figurait parmi les huit Nord-Coréens soupçonnés d’avoir joué un rôle dans l’embuscade tendue à Kim Jong-Nam. Quatre d’entre eux ont fui la Malaisie le jour de l’assassinat.

Seules deux femmes ont été inculpées. Siti Aisyah, une Indonésienne de 25 ans, et Doan Thi Huong, une Vietnamienne de 28 ans, encourent la peine de mort par pendaison. Elles affirment avoir été dupées et avoir cru participer à un vidéo gag.