Une décision qui divise. Mardi, Barack Obama a gracié 64 personnes et commué la peine de 209 autres. Et celle qui fait le plus réagir, c’est celle dont bénéficie Chelsea Manning, qui sera libérée en mai. Sans surprise, les progressistes saluent « le courage » du président américain tandis que les conservateurs dénoncent la clémence accordée à « un traître » qui avait transmis 700.000 documents militaires à WikiLeaks.
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Du côté des soutiens, WikiLeaks a crié « victoire » et son fondateur, Julian Assange, a salué par communiqué la décision de Barack Obama, appelant le gouvernement américain à "mettre fin immédiatement à la guerre contre les lanceurs d’alerte, et ceux qui publient comme WiliLeaks et moi".
VICTORY: Obama commutes Chelsea Manning sentence from 35 years to 7. Release date now May 17. Background: https://t.co/HndsbVbRer
Le lanceur d’alerte Edward Snowden, lui, a encouragé l’ancienne militaire, qui s’identifie désormais comme une femme trans et a effectué deux tentatives de suicide en prison, à « s’accrocher un peu plus longtemps ». Alors qu’une vaste campagne avait appelé Obama à accorder un pardon à Snowden, la Maison Blanche a précisé n’avoir reçu aucune demande de clémence de l’intéressé.
In five more months, you will be free. Thank you for what you did for everyone, Chelsea. Stay strong a while longer! https://t.co/PaLvJDvDbl
Rapidement, le président de la Chambre, Paul Ryan, a dénoncé la décision d’Obama, estimant que « la traîtrise de Chelsea Manning a mis des vies américaines en danger ».
Chelsea Manning's treachery put American lives at risk and exposed some of our nation's most sensitive secrets.
L’ancien élu Joe Walsh va plus loin et affirme que « des Américains sont morts à cause de ses actions », ce qui faux – lors du procès en cour martiale, le Pentagone avait affirmé que des informateurs avaient été mis en danger mais aucun n’a été tué à cause des fuites.