ETATS-UNISTout ce qu'il faut savoir sur l'investiture de Donald Trump

Horaires, sécurité, manifestations... Tout ce qu'il faut savoir sur l'investiture de Donald Trump

ETATS-UNISLe président élu va prêter serment ce vendredi à midi (18h, heure de Paris) à Washington...
Philippe Berry

Philippe Berry

Une page se tourne. Après huit années passées à la Maison Blanche, Barack Obama passe le témoin. Ce vendredi à midi (18h, heure de Paris), Donald Trump va prêter serment et officiellement devenir le 45e président des Etats-Unis. 20 Minutes sera là pour vous faire vivre l’événement en direct avec notre envoyée spéciale à Washington et nos journalistes à Paris et en Californie. Voici le programme.

Où, quand, comment

L’investiture (« inauguration » en anglais) se déroule à Washington ce vendredi, sur les marches du Capitole. Les horaires annoncés sont les suivants (donnés en heure de Paris) :

15h30 : Début des performances musicales. L’orchestre du Corps des Marine officie depuis 1798. Il sera accompagné par le Chœur du tabernacle mormon, la chorale de l’université du Missouri et les danseuses des Radio City Rockets. La jeune Jackie Evancho, qui avait terminé seconde lors de l’émission America’s Got Talent, chantera l’hymne national.

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  • 17h30 : Début de la cérémonie.
  • 18h30 : Donald Trump prête serment. Il va utiliser la bible de Lincoln et répétera les mots prononcés par le président de la Cour suprême, John Roberts : « Je jure solennellement de remplir fidèlement les fonctions de président des États-Unis, et, dans toute la mesure de mes moyens, de sauvegarder, protéger et défendre la Constitution des États-Unis. »

Trump a écrit lui-même un discours « court »

Selon l’historien Douglas Brinkley, qui a rencontré Donald Trump fin décembre, ce dernier a indiqué qu’il voulait écrire lui-même son discours et qu’il serait « court » car il ne veut pas que la foule attende trop longtemps dans le froid de Washington. Il devrait être plus long que les 135 mots du second mandat de George Washington, mais plus court que les 90 minutes et 8.000 mots du discours prononcé en 1841 par William Henry Harrison, mort d’une pneumonie 31 jours plus tard. Les discours récents oscillent autour d’une vingtaine de minutes et de 2.000 mots.

Deux fois moins de personnes attendues que pour Obama

L’investiture d’Obama, en 2009, avait battu tous les records, avec une foule estimée à 1,8 million de personnes par la police. Pour Donald Trump, le département à la Sécurité intérieure mise sur un chiffre compris entre 800.000 et 900.000 personnes. Cela serait comparable au premier mandat de Bill Clinton (800.000) et trois fois plus que pour George W. Bush (300.000).

La sécurité renforcée

Police, FBI, gardes nationaux… Au total 28.000 agents sont mobilisés. Selon le département à la Sécurité intérieure, il « n’y a pas de menace spécifique » mais les autorités se préparent à tout, y compris à une attaque au camion comme à Nice et à Berlin. Des barrières en béton ont été érigées et les drones sont interdits.

Les festivités écourtées

La célébration avait duré cinq jours au total pour Barack Obama, contre trois pour Trump. Le nouveau président ne participera qu’à trois bals, contre 14 pour Bill Clinton. Et la parade sur Pennsylvania Avenue sera limitée à 90 minutes. Boris Epshteyn, du comité d’organisation, a indiqué au Washington Post que Donald Trump souhaitait projeter une image « studieuse ». Reste à savoir si c’est par choix ou par obligation, alors que de nombreuses célébrités, dont Elton John et Céline Dion, auraient refusé de participer aux festivités.

Une grande manifestation prévue samedi

Plus de 200.000 personnes ont répondu à l’appel de la Marche des femmes sur Facebook. Elle se tiendra samedi à 10h (16h, heure de Paris). Tout le monde, y compris les hommes, est le bienvenu, précisent les organisateurs, qui rassemblent de nombreux groupes féministes et progressistes. Plusieurs stars, dont la comique Amy Schumer et les actrices Julianne Moore et Scarlett Johansson sont attendues.

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Les organisatrices veulent « envoyer un message clair au nouveau gouvernement : « que les droits des femmes font partie des droits de l’Homme ». Leur combat ne fait que commencer, alors que les républicains ont déjà annoncé leur intention de couper les fonds publics au planning familial, au nom de leur opposition à l’avortement.