POLITIQUEObama reste l'homme le plus admiré devant Trump

Présidentielle américaine: Le sondage qui va agacer Donald Trump

POLITIQUEBarack Obama reste très populaire parmi les Américains, même si le Président élu refait son retard dans un sondage de référence...
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Alors que Barack Obama s’est dit « sûr » qu’il aurait remporté un troisième mandat si la Constitution lui avait permis d’être une nouvelle fois candidat, un sondage vient le conforter dans cette idée. A moins d’un mois de son départ de la Maison Blanche, le 20 janvier, Barack Obama reste en effet l’homme le plus admiré des Américains, selon un sondage réalisé par l’institut Gallup.

Le Président sortant, qui était arrivé largement en tête depuis 2008, a pourtant vu, cette année, sa marge sur son second plus réduite que jamais. Crédité de 5 % en 2015, le Président élu Donald Trump a été, cette année, cité par 15 % des sondés tandis que Barack Obama a été choisi par 22 % des personnes interrogées.

Des « propos incendiaires »

Les relations entre le président américain sortant et le président nouvellement élu sont par ailleurs tendues. Donald Trump a accusé ce mercredi le président sortant Barack Obama de tenir des « propos incendiaires » et de placer des « obstacles » qui entravent la transition à la tête de l’exécutif.

Deux jours après l’élection du 8 novembre, les deux hommes s’étaient rencontrés dans le Bureau ovale et s’étaient pourtant efforcés de mettre de côté des mois de campagne acrimonieuse, insistant sur leur volonté de mener une transition apaisée.

« Je pensais que la transition se ferait en douceur »

Mais rompant avec la tradition américaine voulant que présidents sortant et élu offrent, au moins en façade, un front respectueux, Donald Trump a lancé sur Twitter ce mercredi matin une salve remarquée critiquant Barack Obama. « Je fais de mon mieux pour ignorer les nombreux obstacles et déclarations incendiaires du président O. Je pensais que la transition se ferait en douceur. Mais non ! », a-t-il écrit, sans préciser la teneur de ces obstacles ni les propos de Barack Obama auxquels il se réfère.

Lorsque des journalistes lui ont demandé plus tard si la transition se passait bien, le milliardaire a adouci ses propos. Le processus se fait « très, très en douceur. Très bien, vous ne trouvez pas ? », a-t-il dit.