Le maire de New York va envoyer la facture de la sécurité de Trump à... Obama
ETATS-UNIS•Les mesures exceptionnelles de protection déployées autour de la Trump Tower coûteraient 500.000 dollars par jour à la ville...M.C. avec AFP
Bill de Blasio, le maire de New York, a fait les comptes : le dispositif de protection de Donald Trump depuis son élection, et jusqu’à son emménagement à la Maison Blanche en janvier prochain, va coûter 35 millions de dollars. La ville s’apprête donc à envoyer la facture à l’Etat américain à titre de dédommagement, a-t-il déclaré lundi.
Depuis l’élection du milliardaire, la police de New York a mis en place des mesures de sécurité exceptionnelles dans la Trump Tower, lieu de résidence de Donald Trump, et dans les rues adjacentes. Une rue est notamment fermée depuis un mois à toute circulation, piétonne ou automobile, sur un pâté de maison : une protection dont le coût est estimé à 500.000 dollars par jour.
La Trump Tower est située sur la très fréquentée cinquième avenue
L’opération est rendue d’autant plus complexe que le bâtiment se trouve sur la cinquième avenue, l’une des artères les plus fréquentées de la ville, par les véhicules mais aussi les piétons, beaucoup de touristes flânant devant les nombreuses boutiques de luxe. « Nous allouons des ressources considérables à cet endroit tous les jours », a expliqué lundi le chef de la police de New York, James O’Neill, lors d’une conférence de presse.
Lors de ce même point de presse, Bill de Blasio a annoncé lundi qu’il enverrait le jour même une lettre au président Barack Obama pour entamer la procédure de remboursement, qui couvrira la période allant de l’élection, le 8 novembre, à l’investiture officielle, le 20 janvier 2017.
Le maire de New York a indiqué que le futur secrétaire au Trésor de l’administration Trump, Steve Mnuchin, lui avait dit « comprendre parfaitement qu’il allait falloir discuter sérieusement de la manière de gérer les questions de remboursement ». Bill de Blasio s’est dit relativement confiant quant au remboursement, rappelant que les précédents événements comparables, la visite du pape François en septembre 2015 notamment, avaient permis une indemnisation satisfaisante.